Donat Nobilé, auteur de “Gérer le zapping de ses clients/Réflexions innovantes en assurance pour 2015 et au-delà…”, s’épanche sur la discordance des points de vue entre les familles d’assureurs…
L’assurance française est amenée à vivre des bouleversements législatifs sans précédent à compter de 2015. Entre autres chambardements de taille : l’Accord National Interprofessionnel (ANI), la résiliation infra-annuelle des contrats, la mise en œuvre de solvabilité II… laissent présager des lendemains explosifs.
Les cotisations des ménages et des entreprises pourront-elles supporter sans casse toutes les charges induites par ces réformes systémiques ? Tous les assureurs n’entendent pas le même glas de cloche à cet égard. A l’exemple de la révision des contrats responsables qui risque de cliver davantage les familles d’assureurs, qui ne crient pas au loup d’une même voix, chaque fois qu’une réforme majeure vient modifier les rapports de force, autrement que par la libre concurrence.
Faut-il regretter que la Maison de l’assurance en soit encore au stade des fondations ! L’occasion pour moi de franchir le seuil de la parité des sexes, en prônant à sa tête une femme pour orchestrer à l’unisson ! N’y voyez pas là une tentative machiste visant à rendre à leur foyer les femmes, que ces dernières ont fui ! La profession ne manque pas d’ambitieuses pour freiner l’ardeur de nos gouvernants qui en ont peut-être trop fait ? A cette fin, je ne doute pas que les assureurs trouveront chaussure à leur pied tant nos compagnes, à l’égal des Narcisse que nous sommes, à l’ego à mesurer à la toise de la notoriété, sont tout autant friandes de récompenses, d’oscars, de figurines, de prix, de diplômes, de César, d’hommages, d’éloges… de leur vivant ? Les trophées ne sont-ils pas l’illustration de cet engouement pour la reconnaissance d’un parcours ou d’une étape professionnelle exemplaires. Se voir reconnaître par ses pairs des qualités performantes, des exploits émérites, sa créativité, ses réussites durables et sa modernité, a toujours été l’obsession des corbeaux dans la mare des renards… depuis la nuit des temps. Ainsi en est-il des trophées (trop fées) de la femme. L’époque n’est plus au concept ringard de la « femme-trophée » qui veut répudier le stéréotype de l’épouse faire-valoir, discrète, ou de l’épouse au foyer, méritante en diable. Après les trophées de la femme du BTP, de la femme de l’énergie (nucléaire), de la femme Provence Basket (sans son panier), de la femme Elle (lectrice du magazine ?), de la femme du numérique, des femmes dans l’industrie, des golfeuses (parisiennes), de la femme dans l'artisanat (de Loire-Atlantique) et des femmes en or, l’assurance n’est pas en reste (au bureau). Alors élisons d’un même élan la prochaine femme de l’année qui cumulera toutes les qualités de la diva : dirigeante, entreprenante, visionnaire, créatrice, manager, internationale, citoyenne, spécialiste, commerciale, actuaire, risk manager et digitale pour prendre avec succès le virage du numérique… Ou à défaut, la femme « meilleur espoir » ! Oui, voilà le prototype de la maîtresse de la future porte-notes de la Maison de l’assurance. Si vous partagiez mon avis pour accorder les violons de l’assurance, alors n’hésitez pas à caresser une touche (de votre clavier) pour élire la belle lors du prochain challenge.À voir aussi
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