Le retrait de WTW du marché russe pourrait lui coûter près de 100M de dollars de chiffre d’affaires. Un coup dur pour le courtier qui vient d’initier son nouveau plan de croissance et de transformation 2024.
Devant le train de sanctions lancées par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Europe à l’endroit de la Russie, les grands courtiers anglo-saxons du marché n’ont eu d’autre choix que de suspendre leurs activités dans l’état fédéral.
Si pour Marsh et Aon l’impact d’une telle décision semble relativement contenue, la situation est plus compliquée pour WTW. Dans une communication financière déposée la semaine dernière auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission) l’organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers, le courtier indique que ses opérations en Russie « relèvent principalement de son segment Risk & Broking et représentaient environ 1% du chiffre d'affaires consolidé de WTW pour 2021 ».
Le groupe qui a annoncé un CA 2021 de 8,9Mds de dollars pourrait ainsi perdre près de 100M de dollars de business dans l’état fédéral, WTW étant principalement placé sur des risques liés au gaz et au pétrole. Un coup dur pour le courtier au moment où il vient d’initier un nouveau plan de croissance à horizon 2024 et tente de tourner la page du rapprochement avorté avec Aon sous l’impulsion du nouveau CEO Carl Hess.
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