Courtage : BEA Group entre au capital de Confiancia

jeudi 24 novembre 2022

Confiancia Assurances boucle une première levée de fonds et fait entrer BEA Group de manière minoritaire à son capital. Cette opération permet à l’assurtech positionnée sur l’emprunteur d’accélérer son développement sur la multirisque immeuble.

Au terme d’une première levée de fonds, l’assurtech Confiancia Assurances fait entrer de manière minoritaire à son capital le courtier BEA Group, spécialiste de la RC médicale et de la couverture des établissements de santé.

Positionné depuis son lancement sur l’emprunteur, Confiancia souhaite grâce à cette opération, dont le montant n’a pas été dévoilé, accélérer son développement sur le marché de l’immobilier (multirisque immeuble, propriétaire non-occupant, loyers impayés, multirisque habitation). « Confiancia développe actuellement une gamme très complète en MRI couvrant tous les besoins des souscripteurs, de la petite surface à l’immeuble inoccupé. Cette approche sur-mesure, qui s’appuie sur une expertise actuarielle, est soutenue par des réassureurs majeurs, prêts à distribuer ce risque », peut-on lire dans un communiqué.

En parallèle, l’assurtech lancée fin 2021 par Jérôme Bedel annonce qu’elle finalise sa structuration autour d’un service vertical qui se déploie du réassureur jusqu’au contrôle de la distribution par les courtiers, voire les professionnels de l’immobilier.

« Afin de consolider cette nouvelle organisation, Confiancia a confié au cabinet Guy Carpenter le développement et la gestion de son pool dédié de réassureurs. Ce faisant, Confiancia offre aux réassureurs l’opportunité de participer aux transformations du marché assurantiel et de promouvoir ce modèle en s’en portant garant. Trois grands réassureurs ont déjà contractualisé leur adhésion à ce modèle », explique ensuite l’assurtech.

De son côté, cette opération permet à BEA Group de poursuivre sa diversification. Le courtier, dans lequel Andera Partners est entré au capital en juin dernier, expliquait cet été dans nos colonnes vouloir doubler son activité à horizon 4 ou 5 ans.