Direct Assurance se lance sur le marché de la santé des particuliers. Le courtier en ligne, filiale du groupe Axa, va notamment s’appuyer sur les comparateurs et vise les 30.000 clients à fin 2022.

Direct Assurance (630M d’euros de CA en 2020) se lance sur le marché de la complémentaire santé des particuliers, en visant notamment les seniors et les TNS. Le courtier en ligne, qui revendique près d’un million d’assurés auto et YouDrive et 300.000 assurés MRH, propose ainsi depuis hier un parcours de souscription qui se veut plus « simplifié et intuitif ».

« Nous nous sommes appuyés sur quatre attentes fortes de la part des clients : le besoin de simplicité, le besoin de pédagogie, le besoin d’accompagnement et de services et le besoin d’une tarification serrée », explique Matthias Rolland, directeur pilotage des prestataires et de la politique des ventes et relation clients chez Direct Assurance.

L’offre santé de Direct Assurance se matérialise à travers 10 formules « qui respectent le 100% santé et la loi Madelin », incluant une palette de services pour l’accompagnement des assurés (téléconsultation, le réseau partenaire Itelis, etc). Cette complémentaire sera également complétée dès septembre par un simulateur geolocalisé permettant de transformer les pourcentages de base de remboursement en euros.

Rentabilité sous trois ans

Pour faire connaître et commercialiser son offre, Direct Assurance opte pour un déploiement progressif sur plusieurs canaux digitaux : le courtier s’appuie déjà sur le générateur de leads Hipto et sera ensuite présent dès juillet sur le comparateur LeLynx.fr puis sur LesFurets.com en septembre.

« Nous nous sommes fixés comme objectif d’atteindre fin 2022 un ordre de grandeur de 20.000 à 30.000 clients, explique ensuite Matthias Rolland. Nous nous donnons trois ans pour atteindre la rentabilité ». L’offre santé, dont le risque est porté par Axa France Vie, doit également profiter d’une politique de multi-équipement « soft » au sein des portefeuilles de Direct Assurance. « Notre capacité d’analyse de la data et notre technicité nous permettent une approche plus fine entre pricing serré et seuil de rentabilité. Nous allons chercher le bon équilibre, mais nous préférons rater quelques ventes plutôt que de sacrifier notre NPS », conclut pour sa part Emmanuel Wehry, directeur marketing et expérience client chez Direct Assurance.