Courtage : OZ mise sur l’approche RSE
En se lançant sur le marché des PME et des ETI, le courtier OZ mise sur une approche mettant en valeur la RSE. Ses deux fondateurs cherchent également à acquérir un cabinet ou un portefeuille pour se développer.
Alors que le marché du courtage poursuit son inlassable concentration et que les conséquences de la crise Covid commencent à peser sur certains acteurs, de nouveaux entrants font également leur apparition.
C’est le cas du courtier OZ, basé à Nantes, qui se lance en ce début d’année 2021 sur le marché de l’entreprise (protection des activités et des salariés) en ciblant notamment les PME et ETI régionales (en priorité sur le grand Ouest, sans pour autant se fixer de barrière géographique).
Ses deux fondeurs, Julien Philippe et Laëtitia Messner, ont pour ambition, « de simplifier l’assurance, au meilleur coût, en offrant une expérience client unique, qualitative et digitale. Nous développons 2 prestations : le courtage en assurance (prestation dans la durée) et l’audit d’assurance (prestation ponctuelle). Notre approche se veut novatrice, organisée autour d’une gestion 100% digitale, d’un conseil à forte valeur ajoutée, de la délivrance de data utile et d’une relation de proximité et de transparence avec nos clients (y compris sur notre rémunération) », explique Julien Philippe.
Une approche RSE
Pour tenter de se distinguer sur le marché, les dirigeants de OZ ont notamment misé sur une approche atypique. « Nous avons placé la RSE au cœur de notre stratégie et de nos pratiques. Au-delà de notre propre organisation (nous allons évoluer rapidement vers un statut d’entreprise à mission), nous avons bâti une offre de services dédiée aux entreprises engagées en la matière, leur permettant de bénéficier d’optimisations financières et d’accéder à un panel de services innovants. Nous sommes convaincus que des liens étroits et vertueux existent entre la gestion des risques et les politiques RSE engagées par les entreprises », lance son dirigeant.
A ce jour, le courtier indique travailler déjà avec une quinzaine d’assureurs de premier plan, tant sur les risques IARD qu’en assurance de personnes.
Indépendance
Pour se développer, le jeune cabinet a surtout fait le choix de l’indépendance sans s’adosser à un fonds d’investissement. « Nous cherchons plutôt l’opportunité de racheter un cabinet ou un portefeuille qui nous permettrait d’accélérer notre démarrage », indique Julien Philippe.
Le courtier s’est d’ailleurs fixé pour objectif, à 5 ans, d’atteindre le million d’euros de chiffres d’affaires. « Nous sommes conscients d’intégrer un marché complexe et en pleine évolution, et y voyons de nombreuses sources d’opportunités dans le cadre de notre développement. Nous ne voulons pas être un petit courtier dans un marché qui se concentre : nous allons développer des spécialités fortes sur des marchés ciblés, en sortant des pratiques du courtage à l’ancienne, de manière décomplexée et dans l’objectif de proposer une approche singulière, attractive et centrée sur l’expérience client », conclut Julien Philippe.
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