Cités par le site financier l'Agefi, les dirigeants de Gras Savoye considèrent le "LBO comme un non sujet".
Dans un article de l'hebdomadaire financier Agefi Hebdo, publié aujourd’hui sur son site internet, les dirigeants du courtier Gras Savoye exposent la situation du groupe qui poursuit son PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) se traduisant par la baisse de 10% des effectifs en France.
Engagé dans un LBO (leveraged buy-out) qui pourra permettre à l’actionnaire Willis d’acquérir 100% du capital du courtier en 2016, Gras Savoye mène sa restructuration. Willis détient actuellement 33,3% du capital comme le fonds d’investissement Astorg Partners et les familles fondatrices Gras et Lucas. Pour François Varagne, directeur général, le LBO est un "non sujet (…) C'est un LBO tout à fait classique avec un alignement des intérêts entre les investisseurs et le management".
Xavier Moreno, président d'Astorg Partners, explique le sens de sa participation à l'Agefi : "Nous sommes un actionnariat de transition entre la période des familles fondatrices (Gras et Lucas, NDLR) et, en 2016, l'intégration à Willis ou l'ouverture à d'autres actionnaires, voire un second LBO".
Enfin, François Varagne justifie la mise en place d’un LBO (précédé de nombreux départs) : "l'exploitation s'est dégradée depuis quelques années, ce qui exige de se transformer sous peine de compromettre notre compétitivité", cite l'Agefi. Mais François Varagne se défend d'y voir la pression des actionnaires : "l'option stratégique dont Willis dispose en 2016 ne détermine en rien la politique de Gras Savoye, guidée par le souci d'améliorer sa propre efficacité opérationnelle", ajoute-t-il.
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