Jusqu'au 5 juillet, les salariés de Macif qui le souhaitent peuvent revenir sur site 1 ou 2 jours par semaine sur la base du volontariat.
Macif (groupe Aéma) a interrogé ses collaborateurs en avril dernier dans le cadre du baromètre interne afin de connaître leur état d’esprit face au déconfinement. Parmi les 10.000 collaborateurs du la mutuelle, environ 3.000 sont déjà présents sur site, notamment les salariés du réseau commercial.
Concernant les autres, « majoritairement, les salariés sont impatients de revenir sur site et de retrouver une dynamique collective. Cependant, un quart d’entre eux appréhende la reprise sur site. C’est pourquoi nous avons maintenu le principe de volontariat et de progressivité », indique Nicolas Llorens, DRH de Macif.
Pendant une première phase, du 9 juin au 2 juillet, les salariés volontaires pourront donc emprunter le chemin du bureau jusqu’à deux jours par semaine. A la différence d'autres sociétés du secteur, Macif maintient donc le principe du volontariat jusqu'à début juillet.
Ensuite, pendant la période estivale, à partir du 5 juillet, ils devront obligatoirement aller au bureau 2 jours par semaine. Si la situation sanitaire le permet, à partir de mi-septembre, l’objectif de Macif est de pouvoir appliquer l’accord télétravail signé en janvier dernier. Ce dernier prévoit deux formules de télétravail : soit 2 jours de télétravail par semaine dans le cadre du télétravail régulier, soit 8 jours de télétravail par mois dans le cadre du télétravail occasionnel.
« Les collaborateurs ont beaucoup d’attentes sur la manière dont on va sortir du travail à distance pour entrer dans le télétravail. Nous pensons qu’il sera nécessaire de conserver des moments de présence physique pour maintenir une dynamique d’équipe. Notre nouveau dispositif de télétravail capitalise sur la confiance et l’autonomie que nous avons pu éprouver ces derniers mois », commente le DRH de Macif.
Comme dans d'autres sociétés du secteur, les équipes commerciales de Macif souhaitent pouvoir bénéficier du télétravail, au même titre que 70% des collaborateurs de l'entreprise. C'est une demande forte des organisations syndicales. « Nous expérimentons ces prochains jours, un nouveau mode de relation avec nos sociétaires : la visioconférence. Nous allons expérimenter ce mode de communication avant d'envisager la possibilité de le généraliser. Le télétravail en agence n’est pas d’actualité à court terme. En effet 80% des activités en agences résultent de flux non programmés. Nos points d'accueil étant par ailleurs de tailles hétérogènes, nous devons conserver une capacité d’accueil physique au quotidien. Comme souvent, ce sont nos sociétaires qui donneront le 'la' en fonction des modes de communication qu’ils souhaiteront privilégier : en physique, en visioconférence, au téléphone, sur internet. Nous adapterons nos pratiques et nos organisations en conséquence », indique Nicolas Llorens.
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