Eiopa : Petra Hielkema à une marche de la présidence
Le Parlement européen a approuvé la nomination de Petra Hielkema comme nouvelle présidente de l'Eiopa. Elle succède à Gabriel Bernadino qui a quitté ses fonctions le 28 février dernier.
Ce 18 mai, le Parlement européen a validé la nomination de Petra Hielkema comme nouvelle présidente de l'Eiopa par 643 voix pour, 6 voix contre et 47 abstentions. Originaire des Pays-Bas, elle prend la suite de Gabriel Bernardino dont le mandat est arrivé à terme le 28 février dernier. Petra Hielkema faisait partie d'une short-list de 3 candidats proposés par l'Eiopa le 22 mars dernier. Y figuraient, à ses côtés, Paolo Cadoni, chef de division à la direction de la politique prudentielle au sein de la Banque d'Angleterre et Christian Thimann, PDG d'Athora Allemagne.
Pour autant, le 6 mai, le conseil européen poussait la candidature de Petra Hielkema dans un courrier envoyé aux parlementaires. Elle a été auditionnée le 10 mai par la commission des affaires économiques et monétaires de l'UE. Cette dernière a validé sa candidature par 54 voix pour et 4 abstentions. Réuni en session plénière, le Parlement européen a donc adoubé Petra Hielkma comme future présidente de l'Eiopa.
Une dernière formalité à franchir
Dans les faits, il ne manque plus que le sceau final du Conseil européen. Mais ce devrait être une formalité. Ce dernier s'est déjà montré favorable à la candidature de Petra Hielkema.
Docteur en études russes, diplômée de l'Université de Leiden, elle démarre sa carrière chez PWC comme senior consultant en 1997. 3 ans plus tard, elle rejoint le secrétariat de la présidence du Kirghizistan. En 2004, elle fonde son cabinet de conseil avant de rejoindre la Banque des Pays-Bas en 2007. Durant 14 ans, elle a occupé différentes fonctions jusqu'à en devenir la directrice de la supervision assurance. Parallèlement, elle présidait, depuis le mois de mars 2020, le comité de pilotage de l'Eiopa.
Le mandat de Petra Hielkema doit durer 5 ans renouvelable une fois.
Parmi les dossiers sur son bureau figurent, en bonne place, les révisions de Solvabilité 2, de la DDA ou encore de Priips ainsi que la mise en place d'un cadre européen sur la cyber-assurance.
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