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France Assureurs : Hausse de 17% des investissements verts en 2022

jeudi 30 novembre 2023
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L'encours des investissements présentés comme verts par les assureurs français s'élevait à 151,8 milliards d'euros à fin 2022, a indiqué le 29 novembre France Assureurs, près de 17% de plus qu'en 2021.

Ce montant "progresse de manière significative", s'est félicité le directeur général de France Assureurs Franck Le Vallois auprès de l'AFP, en marge de la publication de la septième étude "Assurance et finance durable".

Dans le détail, 60,4 milliards d'euros étaient investis via des fonds dans l'immobilier vert à la fin de l'année dernière, 63,7 milliards dans des obligations vertes (principalement en direct), 16,1 milliards dans des infrastructures vertes et 11,6 milliards d'euros dans des fonds thématiques environnementaux et autres investissements verts.

A la fin de 2021, ce total s'élevait à 129,8 milliards d'euros, selon la même source. Les 151,8 milliards de 2022 restent une fraction de l'ensemble des investissements des assureurs, qui approchaient les 2.000 milliards d'euros en fin d'année dernière.

"C'est la responsabilité sociétale des assureurs d'accompagner cette transition et non pas d'être dans la rupture de modèle", a souligné M. Le Vallois.

La fédération professionnelle a retenu le périmètre de l'Observatoire de la finance durable, un organisme rattaché à l'institut de la finance durable (IFD), dédié à la lutte contre le réchauffement climatique au sein de Paris Europlace, pour identifier ses placements "verts". Le montant grimpe à 244 milliards d'euros pour les activités éligibles à la taxonomie environnementale européenne, au périmètre différent.

L'étude de France Assureurs précise également que 131,9 milliards d'euros étaient investis à fin 2022 en unités de compte (UC) "responsables, vertes et solidaires", répondant aux labels ISR, Greenfin ou encore Finansol, soit plus d'un quart du total des UC.

Au delà du montant, ces placements potentiellement plus rémunérateurs pour les assurés mais qui présentent un risque de perte en capital se développent : leur nombre a augmenté de 10 % en un an.

Les assureurs font partie des acteurs en première ligne du changement climatique, puisqu'une partie de la facture des dégâts climatiques leur est présentée.

Leur alliance visant un objectif de neutralité carbone des portefeuilles d'ici 2050, la NZIA, a elle-même essuyée une grosse tempête cette année, avec le départ de plusieurs membres fondateurs dont le français Axa, l'allemand Allianz ou le réassureur français Scor.

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