Generali : Vincent Bolloré considère Mediobanca comme « une chance »

vendredi 23 avril 2010
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L'homme d'affaires français Vincent Bolloré, qui devrait devenir vendredi vice-président du conseil d'administration de Generali, juge dans un entretien aux Echos vendredi que la banque d'affaires italienne Mediobanca est « une chance » pour l'assureur.

Le banquier Antoine Bernheim, 85 ans, qui doit quitter la présidence de l'assureur italien vendredi, a récemment dénoncé une « reprise en main » de Generali par Mediobanca, qui l'aurait mis à la porte par un « magistral coup de pied ».

Mediobanca, premier actionnaire de l'assureur italien avec 14,7% du capital, nomme 16 des 19 administrateurs siégeant au sein du conseil d'administration. « Il ne faut pas oublier qu'Antoine Bernheim a été placé à la tête de Generali à la demande de Mediobanca », déclare M. Bolloré dans Les Echos. « Depuis toujours, le président de Generali est proposé par Mediobanca ».

« Le rôle de plus en plus prépondérant de la finance dans l'économie mondiale et les visions de court terme qui en sont le corollaire nécessitent un regain de stabilité dans les grandes entreprises. Selon moi, Mediobanca est donc une chance pour Generali », ajoute-t-il. Interrogé sur le départ de M. Bernheim, qui doit être remplacé par Cesare Geronzi, le président de Mediobanca, M. Bolloré déclare: « Quand, forcé par l'âge, vous perdez vos fonctions opérationnelles, il est naturel d'avoir un mouvement d'humeur. Malheureusement, il n'existe aucun président d'une grande affaire cotée en Europe ayant plus de 85 ans ».

« Le choix de Cesare Geronzi a été effectué à l'unanimité », ajoute M. Bolloré, qui se dit « sûr » qu'il sera « un grand président » pour Generali. Par ailleurs, interrogé sur des déclarations de M. Bernheim évoquant la nécessité de faire rapidement une augmentation de capital pour renflouer l'assureur, l'homme d'affaires français assure qu’« à (sa) connaissance, Generali n'a pas besoin d'argent ».

Paris, 22 avril 2010 (AFP)

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