Grands Risques : "25 à 30 captives en France en 2025" (Amrae)
À l’occasion de la présentation du programme des 31èmes Rencontres Amrae, l’association a tiré un bilan positif de la mise en place de l’écosystème des captives à la Française. Elle anticipe même « 25 à 30 captives en France en 2025 ».
L’Amrae a présenté mardi 9 janvier le programme de ses Rencontres qui se tiendront des 7 ou 9 février prochains à Deauville. Comme à l’accoutumé, l’Association pour le management des risques et des assurances de l'entreprise y propose grandes pépinières, des tables-rondes et des ateliers thématiques « pour accompagner le cheminement des risk managers dans leurs réflexions », explique Oliver Wild, le président de l’Amrae. Pour cette 31ème édition, l’Amrae compte déjà 3.280 inscrits pour un congrès qui proposera cette année une dizaine des parcours thématiques sur les grands enjeux du marché et qui englobent plusieurs ateliers.
Parmi les sujets de discussions des prochaines rencontres, celui des captives de réassurance tiendra évidemment une place importante. Sur ce point l’Amrae a tiré un « bilan positif » de l’exercice 2023 en la matière avec 15 captives désormais agréées (voir notre tableau ci-dessous). « Avec beaucoup de demandes en cours, il pourrait y avoir 25 à 30 captives en France en 2025 », précise Oliver Wild.
L’Amrae salue également la diversité des secteurs dans lesquels évoluent les entreprises ayant créé ou étant intéressées par la structuration d’une captive. L’association rappelle qu’il s’agit souvent « d’entreprises d’assez petites tailles qui font face à des problèmes d’assurabilité ».
L’occasion de revenir également pour l’association de risk managers sur la création de la fédération française des captives fin 2023. « Cette dernière poursuit sa structuration avec aujourd’hui 6 membres actifs (ndlr : Amrae, Naval Group, Veolia, Publicis, Seb et Orano) et 3 en passe de la rejoindre. Ensuite, elle compte 3 membres associés, c’est-à-dire les entreprises qui souhaitent créer une captive en France ou qui ont déjà une captive à l’étranger, et 2 nouveaux membres à venir bientôt. Enfin, sur notre troisième cercle (ndlr : toute organisation ne disposant pas de filiale captive mais exerçant une activité en lien avec les captives et/ou l’auto-assurance des entreprises), la FFCE compte déjà 2 membres partenaires et en comptera bientôt 5 », précise Oliver Wild.
La FFCE, qui a par ailleurs créé un premier groupe de travail au sujet de la gouvernance des captives, souhaite faire émerger davantage dans l’Hexagone l’écosystème nécessaire au développement de ces structures et inspirer ses voisins. Le Royaume-Uni, l’Espagne ou encore l’Italie qui a enregistré il y a quelques semaines sa première captive regardent ainsi de très près le modèle tricolore.
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