Le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages, le FGAO, ne prend plus en charge la part de revalorisation des rentes versées aux assurés pour les accidents survenus après le 1er janvier 2013. La revalorisation des rentes est donc désormais à la charge des assureurs.
Prenons l’exemple d’un juge qui accorde une rente de 100 000 euros par an à une victime, en réparation de son préjudice survenu après le 1er janvier 2013. Cette rente est revalorisée tous les ans sur l’indice des prix à la consommation.
Si le taux d’inflation est de 2%, la deuxième année la victime touchera donc les 100 000 euros de rente, plus 2 000 euros de revalorisation. Désormais la totalité de la rente est à la charge de l’assureur, y compris la revalorisation, donc 102 000 euros.
Une charge considérable à long terme, car l’assureur doit supporter le risque d’inflation sur la durée. Sur la base d’une espérance de vie de 83 ans, la dernière année la victime touchera 100.000 euros de rente, plus 250.000 euros de revalorisation. Avec la nouvelle loi, la charge de l’assureur a donc doublé sur la période, passant de 6,4 millions à 12,8 millions d’euros.
Guy Carpenter, courtier en réassurance, a mobilisé une équipe de 4 personnes sur le sujet des revalorisations des rentes depuis un an et demi. Des outils d’analyse des risques et de l’exposition ont permis de travailler de manière privilégiée avec plus d’une quinzaine de réassureurs. Résultat, Guy Carpenter propose aujourd’hui une palette de solutions de protection parmi les plus compétitives du marché. Très volatiles, les taux d’inflation vont évoluer dans les 20 prochaines années. L’effet des revalorisations sera donc démultiplié. Faire le bon choix de réassurance est donc stratégique pour l’avenir des assureurs.À voir aussi
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