Institution : Karine Berger et les relations entre Montebourg et les banquiers et assureurs

jeudi 3 avril 2014
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Quelques heures avant la passation de pouvoir à Bercy, entre Pierre Moscovici et le duo Arnaud Montebourg - Michel Sapin, la député socialiste des Hautes-Alpes et membre de la Commission des finances à l'Assemblée nationale, est revenu sur les relations que vont devoir entretenir banquiers et assureurs avec le nouveau ministre de l’Economie et des Finances.

Karine Berger, députée PS des Hautes-Alpes, a dit mercredi attendre de voir quelles relations le nouveau ministre de l'Économie Arnaud Montebourg, "champion de la lutte contre les paradis fiscaux et contre la fraude fiscale", allait entretenir avec les banques et les assurances.

"Je suis intéressée de savoir comment notre nouveau ministre de l'Économie, qui est un champion de la lutte contre les paradis fiscaux et contre la fraude fiscale, va avoir comme relations avec les banques et les assurances", a déclaré sur RFI Mme Berger, membre de la Commission des Finances à l'Assemblée.

"C'est plutôt sur ce terrain-là que l'on attend Arnaud Montebourg. Michel Sapin sera chargé de nous défendre à la Commission européenne", a estimé Mme Berger, interrogée sur la répartition des rôles du nouveau tandem de Bercy entre MM. Sapin (Finances) et Montebourg.

"Le ministre des Finances publiques, Michel Sapin, sera en responsabilité, probablement, de l'ensemble des discussions européennes. C'est un schéma que l'on connaissait en France en 2007: le gouvernement avait séparé les responsabilités des Finances publiques et de l'Économie. Mais je crois que c'est encore plus proche du système allemand où l'homme fort des négociations à l'international, c'est le ministre des Finances publiques. Le ministre de l'Economie et de l'Industrie en Allemagne et Arnaud Montebourg en France ont une responsabilité lourde mais beaucoup plus d'accompagnement des entreprises, de relation avec les banques", a expliquée la députée. Par ailleurs, même si "la baisse des déficits et la baisse de la dette sont une priorité française", Mme Berger a observé que "la Commission européenne sera chargée de fond en comble dans les quatre ou cinq prochains mois. Attendons de voir ce que dira la nouvelle équipe. L'avis de la Commission en ce moment sur la situation française n'est pas forcément le plus pertinent."

(Avec AFP)

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