La facture s'annonce salée pour le secteur de l'assurance.Quelques heures après une fourchette basse livrée par Bernard Spitz à L'AFP, Pascal Demurger, vice-président de l'AFA y a, lui, ajouté un coefficient multiplicateur.
Vendredi 3 juin, Bernard Spitz, président de l'AFA, déclare à l'AFP que le coût des intempéries pour le secteur de l'assureur ne sera pas inférieur à celui des inondations du mois d'octobre 2015, soulignant implicitement qu'il serait supérieur à 600M d'euros.
Quelques heures plus tard, sur France Info, Pascal Demurger, directeur général de la Maif et vice-président de l'AFA déclare lui que la facture pour les assureurs pourrait être 3 à 4 fois supérieure à celle des violentes intempéries qui avaient balayé une partie du Sud-Est de la France, soit entre 1,8Md et 2,4Mds d'euros, particuliers et entreprises confondus.
De son côté, Bercy, laissait entrevoir un cout supérieur à 1 milliard d'euros. Toujours est-il que le gouvernement appelle les assureurs à simplifier les démarches « L’indemnisation ne doit pas constituer une épreuve supplémentaire : elle doit être simple et rapide », évoque Juliette Méadel, secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes. Un premier point est déjà acquis : le prolongement du délai de déclaration normalement de 10 jours après la publication des arrêtés de catastrophes naturelles. Une réunion de travail était d'ailleurs organisée ce lundi matin entre, notamment, le gouvernement et les assureurs.
Réunion travail #inondations avec le Gvt. Services Publics/Élus/Assureurs : 1 équipe sur le terrain @FFSA @le_GEMA pic.twitter.com/lAW4ZK4MQl
— Bernard Spitz (@Bernard_Spitz) 6 juin 2016
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