Le constructeur aéronautique français Dassault exclut « formellement » la possibilité d'entrer au capital de la banque italienne Mediobanca, a indiqué mercredi son président Serge Dassault.
Cette mise au point fait suite à un article publié le même jour par le journal économique Les Echos, affirmant que Laurent Dassault, l'un des fils de l'industriel, était « prêt à épauler Vincent Bolloré dans Mediobanca ».
Mediobanca, dont l'homme d'affaires Vincent Bolloré est un actionnaire de longue date, est considéré comme la plaque tournante du capitalisme italien, notamment en raison de ses liens historiques avec le grand assureur Generali.
« Laurent Dassault s'est exprimé à titre personnel », a poursuivi M. Dassault dans un communiqué. Il « n'a pas la responsabilité de la diversification du groupe » Dassault, comme le journal l'écrit, a-t-il clarifié. A l'appui de ses affirmations, le journal économique citait Laurent Dassault, qui a évoqué il y a trois mois dans le journal Corriere della Sera « une prise de participation d'au moins 1% » et peut-être même « jusqu'à 5% » dans la compagnie d'assurances Generali, dont le premier actionnaire est Mediobanca.
Cette prise de participation lui permettrait d'entrer « par la grande porte » dans le capital de Mediobanca, indiquait le journal. Vincent Bolloré détient à titre personnel un peu plus de 5% du capital de Mediobanca, et chercherait à se renforcer, notamment avec le soutien de la famille Dassault, affirmaient encore Les Echos.
Paris, 20 avr 2011 (AFP)
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