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Japon / Assistance : Les demandes de rapatriements augmentent pour les sociétés d'assistance

vendredi 18 mars 2011
Image de Japon / Assistance : Les demandes de rapatriements augmentent pour les sociétés d'assistance

S'il y a quelques jours, les sociétés d'assistance ne comptaient que quelques demandes de rapatriement venant du Japon, le risque nucléaire dans le pays semble accélérer les choses. Aujourd'hui, on dénombre une centaine de dossiers parmi l'ensemble des assisteurs.

« En effet, nous avons un nombre de dossiers en hausse depuis quelques jours », explique Nicolas Gusdorf, président du SNSA (Syndicat national des Sociétés d'Assistance). « Cependant, pour l'ensemble des sociétés d'assistance, le risque nucléaire n'est généralement pas couvert dans le contrats. Par conséquent certains rapatriements ne sont pas possibles », ajoute ce dernier.

Des demandes de retour en augmentation

« A l'heure actuelle, l'ensemble des assisteurs compte une centaine de dossiers ouverts », explique M.  Gusdorf. « On dénombre également quelques rapatriements à la demande. Dans ces cas là, certaines entreprises payent les sociétés d'assistance pour évacuer leurs collaborateurs ».

Du côté d'Axa Assistance, on recense 70 dossiers ouverts pour 35 rapatriements confirmés, alors que Mondial Assistance France ne compte toujours aucun retour. La société d'assistance précise toutefois qu'elle a enregistré une vingtaine de demandes d'informations et de conseils pour des français qui voulaient quitter l'archipel au plus vite, et par leurs propres moyens.

Le gouvernement concerné

De son côté, le gouvernement français annonce avoir mis à disposition deux appareils gouvernementaux pour offrir des places supplémentaires aux français qui désirent quitter le Japon. Le Quai d'Orsay a fait savoir qu'un premier avion faisant escale par Séoul avait déjà décollé de Tokyo avec 241 passagers à bord.

« A l'heure actuelle, nous n'avons pas reçu de consignes de la part des autorités pour une éventuelle aide au rapatriement. C'est préférable, dans le passé certaines instances ont tenté de se « faire payer les avions » pour ramener du personnel de pays en difficulté. Les sociétés d'assistance restent attentives au dossiers de leurs clients », conclut M. Gusdorf.

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