Justice : Sursis requis pour le Grand Conseil de la Mutualité
Le parquet a requis mardi la prolongation de la période d'observation du Grand Conseil de la Mutualité (GCM), placé en redressement judiciaire en novembre dernier, devant le tribunal de grande instance (TGI) de Marseille, a-t-on appris auprès de la direction du GCM.
La fin de la période d'observation avait été fixée au 9 novembre. Le TGI a mis sa décision en délibéré au 6 novembre.
Cette requête du parquet, déposée lors d'une audience intermédiaire au TGI de Marseille, a été faite "sur la base de la cession de la clinique de Bonneveine, qui reste le levier du plan de redressement, de la réorganisation en cours et de l'octroi d'une aide financière à la restructuration de 3 millions d'euros accordée par le Fonds National de Solidarité et d'Aide Mutualiste" (lire notre article), a affirmé Sandra Cammilleri-Allais, présidente du GCM, dans un communiqué.
Elle s'est dite satisfaite de cette demande qui, si elle aboutit, donnera à la direction du GCM "six mois pour transformer l'essai". "La pertinence du plan de restructuration pour la poursuite des activités du GCM a été soutenue par l'administrateur judiciaire et exprimée devant le Tribunal de grande instance de Marseille, qui a également mis en évidence un calendrier très serré", a-t-elle ajouté.
Réseau de soin privé, le GCM gère 11 centres de santé et une clinique dans les Bouches-du-Rhône, la clinique Bonneveine, dont la reprise a été confiée le 9 octobre par le TGI de Marseille au groupe DocteGestio.
Les représentants syndicaux, mobilisés pour défendre les 1.200 emplois du GCM, avaient organisé mardi un rassemblement devant le tribunal.