Les banques en France devraient continuer à s'engouffrer dans le marché de l'assurance, selon une étude du cabinet d'analyses Precepta, filiale du français Xerfi, publiée jeudi.

« Il ne fait aucun doute que les banques continueront à grignoter des parts de marché aux réseaux traditionnels sur les marché de l'assurance », prévoit cette étude. « Les rythmes de progression affichés par la quasi-totalité d'entre elles en dommages aux particuliers (...) attestent de cette montée en puissance », ajoute-t-elle.

Mises à part les « deux pionnières », Crédit-Mutuel et le Crédit agricole, qui possèdent plus de 30% de clients ayant contracté au minimum un contrat dommages, « la bancassurance non-vie demeure encore à ce jour une activité émergente » précise toutefois l'étude. L'étude relève également que la promesse de valeur ajoutée portée par la bancassurance reste encore « trop immatérielle », et que la perception de l'intérêt de la bancassurance côté client « reste confuse ». La mise en pratique de la bancassurance reste, selon cette étude, encore « peu lisible pour un client qui reste peu concerné par les enjeux techniques ».

Paris, 21 jan 2010 (AFP)