Toutes les bonnes choses ont une fin, Zoé et Mathilde sont de retour en France les yeux encore remplis d’étoiles… et de sable. Leur retour n’a pas été de tout repos mais elles ont pu rentrer chez elles sans que la 4L ne tombe une seule fois en panne : un véritable exploit !
Ces deux as du volant au grand cœur nous ont envoyé des photos de leur aventure dans les dunes : retour en images sur cette expérience incroyable.
Comment s’est passée la course ?
L’aventure s’est très bien déroulée, nous n’avons eu aucune panne mécanique majeure. Toutefois, lors de notre deuxième journée, alors que nous devions effectuer le segment de Boulajoul à Merzouga la voiture a refusé de démarrer. Panique à bord car cela semblait dépasser nos compétences en mécanique… Nous n’étions plus très nombreux sur le bivouac, beaucoup d’équipages étaient déjà partis. Mais la légendaire entraide qui caractérise le 4L Trophy nous a sauvé la mise. En effet, deux équipages sont venus à notre secours et ont proposé de nous tracter jusqu’au stand mécanique. Heureusement, avant qu’ils n’aient besoin de sortir les grands moyens, notre 4L s’est enfin décidée à démarrer (mieux vaut tard que jamais…). Elle n’avait sans doute pas apprécié sa première nuit dans le désert glacial.
Qu’est-ce qui vous a marqué ?
Toutes les rencontres que nous avons faites. Et elles ont été nombreuses ! Que ce soient les autres participants, le staff qui nous aidait à chaque étape et les locaux que nous avons eu la chance de rencontrer, chaque rencontre était précieuse. Nous avons aussi vu des paysages à couper le souffle, vécu des moments indescriptibles, et participé à une aventure qui nous marquera à vie. Tout ceci, c’est en partie grâce à vous, sans votre soutien notre projet n’aurait jamais vu le jour, alors merci, merci du fond du cœur.
Sur une échelle de 1 à 10, à quel point étiez-vous fatiguées après le raid ?
Je dirais 10 ! Niveau fatigue nous avons rarement été si épuisées. Mais c’était une bonne fatigue, une fatigue causée par de bonnes raisons. Nous n’avons pas eu l’occasion de vraiment nous reposer car il a fallu retourner en cours presque le lendemain de notre retour. Cependant, tous les souvenirs que nous nous sommes créés là-bas nous redonnent le sourire, entre deux bâillements...
Avez-vous pu remettre les fournitures que vous apportiez avec vous ?
Oui, une fois arrivées au camp de Merzouga, c’était le moment de donner les fournitures que nous avions apportées à l’association Enfants du Désert. Cette année, ce sont près de 3 tonnes de matériel scolaire, sportif et médical qui ont été acheminées jusqu’à Merzouga, ainsi que plus de 33 000 € récoltés par l’association afin de construire trois nouvelles salles de classe.
Entre la remise des dons et le discours de Jean-Jacques Rey – le créateur du 4L Trophy – nous avons pu jouer avec les enfants et apprendre à les découvrir. Ça a été un moment humain très fort au milieu de toutes ces machines !
Une dernière anecdote pour la route ?
Lors de la mythique étape Marathon, nous avons eu une petite frayeur car un peu avant le déjeuner, nous avons violemment tapé une pierre. La plaque de protection en a pris pour son grade, mais bon elle est là pour ça et il vaut mieux que ce soit la plaque plutôt que le moteur. Finalement, nous avons eu plus de peur que de mal !
La route était encore longue pour arriver à Marrakech, beaucoup de pistes et surtout beaucoup de bacs à sable. Nous nous sommes d’ailleurs pas mal ensablées, mais une fois de plus nous en avons pris plein la vue car les paysages étaient incroyables.
Sur la fin de la journée, nous sommes passées entre deux cols et nous nous sommes retrouvées bloquées derrière une autre 4L qui était en panne au milieu du chemin, impossible de la contourner. La nuit tombait et nous avions interdiction de rouler de nuit, mais nous étions au milieu d’un village et nous avions également interdiction de dormir à moins de 5 km d’un village afin d’éviter tout problème.
Pour finir, nous avons décidé de continuer notre route afin de nous éloigner du village. En pleine nuit, nous avons finalement retrouvé un groupe de 4L et nous nous sommes jointes à eux pour la nuit. Nous avons pu finir la dernière étape sans autres incidents.
Quel était votre classement à l’arrivée ?
Nous sommes arrivées en 825ème position et 155ème équipage féminin, c’est loin d’être incroyable, mais nous n’étions pas là dans le but de gagner, mais pour l’expérience.
Je terminerai en vous disant qu’à partir de 2020 le 4L Trophy n’est plus réservé seulement qu’aux étudiants, mais à toute personne âgée de 18 à 28 ans, alors si vous avez l’occasion : foncez !
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