La tempête Xynthia est estimé par les professionnels à près d'1,5Md d'euros, soit un coût comparable à la tempête Klaus qui avait frappé le Sud-ouest de la France en janvier 2009, un an plus tôt.
Standard and Poor's, dans son commentaire, rappelle que la tempête Klaus avait dégradé le ratio combiné des assureurs de dommages français de « 3 à 4 points ».
Tout en rappelant le rôle de la Caisse Centrale de Réassurance (noté AAA et perspective stable), établissement appartenant à l'Etat, de ce type de catastrophe, l'agence de notation précise toutefois que si les réassureurs privés venaient à augmenter leurs tarifs à cause de la fréquence accrue des catastrophes climatiques, la pression sur la rentabilité des assureurs serait plus forte.
« Nous pensons que Xynthia seule ne peut nous conduire à revoir les notation des acteurs de dommages et responsabilités en France » ajoute le communiqué de S&P. « Cette situation est susceptible de mettre l'accent sur le management du risque en entreprise » ajoute le communiqué, qui parle également des achats de réassurance, de la configuration des risques couverts ainsi que de leur tarification.
En conclusion, S&P s'attend à ce que les augmentations de taux annoncés par les assureurs soient « strictement » appliqués pour préserver leurs potentiels de souscription.
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