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Métiers d’avenir : les femmes en retrait

jeudi 23 mai 2024
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Le constat alarmant, dressé par l’étude réalisée par Viavoice avec Generali et la Chaire Femmes et Science de l’Université de Paris Dauphine-PSL, révèle « l’écart entre les genres dans les métiers d’avenir ». Alors que se déroule la 8ème édition de VivaTech, l’étude a pour but d’inviter collectivement à réfléchir à la place des femmes dans les métiers de la Tech, de l’IA au cyber, essentiels aujourd’hui dans le secteur de l’assurance comme dans toutes les entreprises.

Si Generali France emploie 52% de femmes, seulement 33% d’entre elles travaillent aujourd’hui dans les métiers Tech au sein de l’entreprise. Ce chiffre traduit une tendance plus globale à laquelle Generali souhaite s’intéresser.

Bien que la technologie soit désormais omniprésente et représente un moteur essentiel pour relever les défis sociétaux actuels et à venir, le constat est clair, les femmes demeurent encore nettement sous-représentées dans ce secteur clé. Ce déficit croissant de talents féminins est préoccupant pour les entreprises, privées d'un vivier de compétences précieuses.

Une confiance en hausse qui tarde à se concrétiser  

Aujourd'hui, seulement 30% des femmes se sentent capables de travailler dans les nouvelles technologies, contre 49% des hommes. L'écart se creuse pour celles issues de formations littéraires avec seulement 23% se sentant capables d'embrasser ces métiers. Si les femmes de 18 à 29 ans (34%) se projettent davantage que leurs aînées de 50 à 60 ans (22%), ce sont paradoxalement les 40-49 ans qui sont les plus motivées (62%) à développer leurs compétences, devant les 18-29 ans (54%).

A l’inverse, on constate que les jeunes femmes ont plus d’ambition à acquérir des postes à responsabilité que les hommes. En effet, parmi les jeunes non-managers âgés de 18 à 24 ans, 58% de femmes déclarent aspirer à endosser un poste de manager, pour seulement 47% d’hommes.

Des inégalités qui prennent racines dès le plus jeune âge

Dès l'école primaire, les jeunes filles (20%) sont moins nombreuses que les garçons (33%) à préférer les mathématiques et les sciences, influencées en cela par les parents et les enseignants. Le poids des parents sur l'orientation des études de leurs filles progresse d'ailleurs au fil des générations, passant de 41% chez les 40-49 ans à 52% chez les 18-29 ans.

Un fossé qui perdure au quotidien

Seulement 20% des femmes se sentent proches des innovations technologiques et scientifiques contre 33% des hommes.  Elles sont aussi moins nombreuses (53%) à estimer être bien informées sur ces sujets, comparé aux hommes (69%). L'écart se creuse sur l'aisance avec la domotique (41% des femmes contre 59% des hommes) et l'intelligence artificielle (27% contre 41%).

Pour marquer son investissement dans la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes dans l’accès aux métiers d’avenir, Generali organise le 6 juin, au siège de Future4care, un événement intitulé « Women4Tech ». Dédié aux femmes dans la tech, il vise à valoriser la richesse des talents féminins dans ce secteur. Un rendez-vous de haut niveau mêlant interventions d'experts et témoignages de collaboratrices, pour inspirer et encourager la prochaine génération. Un évènement qui marque le point de départ d’une dynamique interne d’animation et de fidélisation des talents féminins dans la Tech.

Etude d’opinion « Le Gender Gap dans les métiers d’avenir » réalisé par Viavoice pour Generali et l’Université Paris-Dauphine. Echantillon : 500 personnes représentatives de la population active des hommes et 500 personnes représentatives de la population active des femmes. Interviews effectuées en ligne du 26 janvier au 1er février 2024. Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : genre, âge, profession, région et catégorie d’agglomération, secteur et taille de l’entreprise/organisme.

« A l’heure du développement rapide de l’intelligence artificielle, les algorithmes doivent refléter la diversité de pensée entre femmes et hommes pour que cet outil, appelé à influer dans nos modes de vie, reflète la réalité de l’humanité. Or, dans les métiers scientifiques, le sujet de la diversité de genre est un problème majeur alors que moins de 20% des jeunes femmes sortent diplômées des filières scientifiques, influencées par des stéréotypes qui se construisent très tôt, selon les travaux de la Chaire UNESCO Femmes et Science soutenue par Generali. C’est pourquoi je suis particulièrement heureuse de la dynamique Women4Tech lancée au sein de nos équipes SI & Innovations avec déjà plus de 33% de profils féminins dans nos métiers Tech : notre ambition est de parvenir le plus vite possible à la parité. », Sylvie Peretti, Membre du Comité Exécutif en charge des ressources humaines et de l’organisation de Generali France.

« Le "Gender Gap" en sciences et technologie, que ce soit en termes de choix d'études ou de filières professionnelles ou en termes de proximité, de connaissance, de confiance et d'appétence vis à vis des nouvelles technologies, demeure bien trop important ; c'est là une source d'inégalités inacceptables et d'inefficacité de nos économies à l'heure où ces technologies conditionnent la croissance. La Chaire UNESCO Femmes et Science est heureuse de compter Generali parmi ses soutiens historiques et salue le lancement de Women4Tech. », Elyès Jouini, Professeur des universités, directeur de la House of Finance et directeur scientifique de la chaire Femmes et Science à l’Université Paris Dauphine-PSL, Administrateur de l’Institut Universitaire de France.

« Anticiper les potentielles inégalités d’avenir pour tenter de les empêcher est un enjeu qui engage l’ensemble de la société française et des acteurs économiques. L’économie de demain est à ce titre en première ligne. Si les femmes actives sont encore largement touchées par un manque de confiance en elles, les données de l’enquête menée par Viavoice pour Generali et Paris-Dauphine laissent entrevoir des évolutions générationnelles porteuses d’espoir. Il est de notre ressort à tous d’encourager cette dynamique pour changer les choses », François Miquet-Marty, Président fondateur de la société d’études et de sondages Viavoice

Accédez au détail de l’étude Viavoice / Generali / Chaire UNESCO Femmes et Science de Paris Dauphine-PSL.

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