INFOGRAPHIE - Très rares il y a deux ans, les femmes nommées au poste de directrice générale de mutuelle sont plus nombreuses depuis 2020.
Le visage des dirigeants de mutuelles a changé depuis 2020. Les postes de directeur général et de président s’accordaient très majoritairement au masculin il y a encore quelques années. L’absence de femmes sur la photo lors de la création des grands groupes mutualistes comme Vyv en 2017 ou Aésio en 2016 était notoire.
Le groupe Vyv avait certes nommé Isabelle Hébert et Catherine Touvrey à la tête de MGEN et d’Harmonie Mutuelle respectivement. Mais les rênes du groupe étaient dans les mains de Thierry Beaudet, président, et François Venturini, directeur général.
Cette image masculine de la fonction de directeur général a commencé à changer en 2019, avec la nomination de Martine Carlu à la tête d’Intériale, puis en 2020 avec l’arrivée de Virginie Hauswald chez Garance et de Virginie Le Mée à l’Union mutualiste retraite (UMR). Le mouvement de parité a pris une nouvelle dimension, avec la nomination de Sophie Elkrief à la tête du groupe Aésio et de Delphine Maisonneuve chez Vyv.
Dans les prochaines années, c’est donc un binôme homme-femme qui dirigera les premières mutuelles en France, puisque le poste de président reste pour l’heure occupé très majoritairement par des hommes. Seules exceptions à cette règle, Solimut et La Mutuelle Familiale, qui sont présidées par Carole Hazé et Sylvie Ben Jaber.
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