Le conseil d'administration d'Intériale a décidé de dissoudre sa filiale à Malte. La mutuelle de la fonction publique et le nom de son directeur général Nicolas Sarkadi avaient été cités dans l'affaire dite des Paradise Papers sur des montages financiers visant l'optimisation fiscale.
Même si la filiale créée par Intériale à Malte n'a pas vu circuler « ne serait-ce qu'un euro », le conseil d'administration a décidé de la dissoudre pour une question d'image. La filiale en question avait été créé en 2015 au moment où Intériale cherchait à développer des services destinés aux expatriés au sein de Lamie mutuelle.
Le choix de Malte obéissait alors à des « critères techniques », selon Intériale, car le pays était dans l'espace Schengen, dans un environnement EIOPA. La mutuelle se défend de chercher à faire de la défiscalisation, car, assure-t-elle, le taux d'imposition pour les sociétés d'assurances dans ce pays est de l'ordre de 35%.
Ensuite, « la mutuelle a été prise par la substitution de la LMDE, le partenariat avec Axa en 2016 et les référencements de la fonction publique en 2017. Nous avions d'autres priorités à traiter que de développer cette filiale à Malte », explique une source proche du dossier. Pour effacer tout soupçon, la mutuelle a décidé de clôturer la filiale.
Par ailleurs, Pascal Beaubat, président d'Intériale, a signé la convention de référencement avec le ministère de la Défense le 6 décembre pour un début de commercialisation dès janvier 2018.
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