Le vice-président du groupe français Dassault, Laurent Dassault, indique mercredi dans la presse italienne qu'il souhaiterait que son groupe prenne une part dans l'assureur italien Generali mais une éventuelle décision sur ce sujet revient à son père, PDG du groupe.
Laurent, fils de Serge Dassault, PDG du groupe présent notamment dans l'aviation civile et militaire et la presse, aimerait que son groupe prenne « une participation d'au moins 1% de Generali » qui « pourrait arriver à 5% », indique-t-il dans un entretien au Corriere della Sera.
Au cours actuel, une participation de 1% de Generali vaut autour de 230 millions d'euros. Les propos de M. Dassault ont été confirmés à l'AFP par son porte-parole à Paris.
Mais le vice-président du groupe français, qui est membre du conseil d'administration de Generali France et a été membre du conseil d'administration de Generali de 2004 à 2007, précise que « pour entrer, il faut l'accord d'autres personnes ».
« Le calendrier ne dépend pas de moi. C'est une décision qui doit être prise au niveau de l'entreprise. Je dois convaincre mon père qui est un homme d'avions, avec une passion pour la presse et la politique », explique Laurent Dassault.
En attendant, il a demandé à l'homme d'affaires français Vincent Bolloré, dont il est très proche et qui est actionnaire et vice-président de Generali, de le faire revenir au sein du conseil d'administration du groupe d'assurances.
« Bolloré m'a dit que cela n'était pas impossible », assure M. Dassault. Jusqu'en 2007, le groupe Dassault a été actionnaire de Mediobanca et membre du pacte d'actionnaires aux côtés de Vincent Bolloré de cette banque d'affaires, qui est l'actionnaire de référence de Generali.
Milan (Italie), 19 janvier 2011 (AFP)
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