Prévoyance : Les risques psychosociaux préoccupent les entreprises
Un quart des chefs d’entreprise identifie la montée des risques psychosociaux comme une conséquence de la crise sanitaire et demande à être accompagné, selon un baromètre d’Apicil/Opinionway.
La crise sanitaire a provoqué une augmentation de l’absentéisme selon plus de la moitié des entreprises interrogées par Opinionway, dans le cadre d’une l’étude sur les attentes des dirigeants d’entreprise en matière de prévoyance. Deuxième conséquence de la crise, 39% des chefs d’entreprise sont confrontés à des difficultés de recrutement. Le développement des risques psychosociaux arrive en troisième position, cité par un répondant sur quatre.
La crise sanitaire a eu un impact sur la santé physique et mentale des collaborateurs selon 49% des entreprises et 74% des grandes entreprises. Elles se disent bien protégées face aux risques prévoyance classiques comme l’invalidité, l’incapacité ou le décès. En revanche, sur les risques psychosociaux, elles se sentent plus démunies.
Le burn-out au coeur des attentes
Interrogées sur les garanties supplémentaires qu’elles souhaiteraient dans leur contrat prévoyance, la première réponse concerne le burn-out et la dépression, citée par 40% des dirigeants (42% dans les grandes entreprises). En deuxième position arrive la garantie absentéisme (19%) qui consiste à remplacer un salarié absent ou en arrêt de travail. Cependant, 35% des entreprises ne souhaitent souscrire aucune garantie supplémentaire.
Soucieuses de la santé mentale de leurs collaborateurs, 62% des entreprises se disent favorables à la mise en place de démarches de prévention des RPS, un taux qui atteint 79% dans les grandes entreprises. Malgré cet intérêt, 49% des entreprises n’envisagent pas des actions précises, tandis que 22% d'entre elles envisagent de mettre en place des dispositifs de prévention des RPS ou des troubles musculo squelettiques (TMS).
Enfin, un tiers des chefs d’entreprise interrogés se dit intéressé par des services digitalisés permettant d’évaluer le montant d’un contrat, ou de calculer le montant net perçu par un salarié. 31% des répondants ont également identifié un besoin de pédagogie sur les obligations conventionnelles en prévoyance.
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