Prévoyance : Les dirigeants se sentent vulnérables et mal informés
Les travailleurs indépendants craignent les conséquences financières en cas de coup dur mais méconnaissent les différentes garanties prévoyance, selon une étude d’OpinionWay et Swiss Life.
L’accident grave qui les empêcherait de continuer à travailler constitue la principale crainte des dirigeants d’entreprise et autres travailleurs non-salariés. C’est une hantise pour 85% des indépendants. La majorité d’entre eux redoutent de ne pas pouvoir régler les frais de leur entreprise s’ils étaient en arrêt de travail. Le manque à gagner peut avoir des conséquences pour toute la famille. 84% des dirigeants d’entreprise et 70% des indépendants craignent ne pas pouvoir subvenir aux besoins de leurs famille en cas de coup dur.
Ce sentiment de vulnérabilité est couplé avec un sentiment de ne pas être assez couverts face aux aléas de la vie. Ainsi, selon ce sondage réalisé auprès de 533 chefs d’entreprise, la moitié des personnes interrogées estiment que leur entreprise ne pourrait pas poursuivre s’ils venaient à décéder. 43% d’entre eux pensent que leur entreprise ne pourrait pas poursuivre s’ils étaient en arrêt de travail et 41% en cas de maladie.
En revanche, les craintes en cas d'incapacité pour leur famille sont moins prégnantes. 71% des dirigeants d’entreprise et 61% des indépendants considèrent être bien protégés en cas d’incapacité ou d’invalidité.
Peu avertis sur les dispositifs prévoyance
L’étude révèle également une faible connaissance des indépendants sur les contrats prévoyance et leurs garanties. 47% des dirigeants d’entreprise et 48% des indépendants « ne se sentent pas suffisamment informés des garanties dont ils pourraient bénéficier ».
« Nous devons faire de la pédagogie auprès de cette cible car il y a une méconnaissance des options possibles au sein d’un contrat de prévoyance ; les options vont bien au-delà des simples indemnités journalières (IJ) – d’autres types de garantie existent telles que la rente conjoint, la rente éducation, les frais généraux et l’option « maladie grave » permettant de prélever une certaine somme sur le capital décès ; elles permettent de couvrir l’ensemble des risques auxquels les chefs d’entreprise sont exposés. », déclare Pierre François, directeur général de Swiss Life Prévoyance et Santé.
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