Rendements 2021 : Le taux de l’Afer reste stable
L’Afer dévoile un taux de rendement de son fonds euros stable, à 1,70% pour l’exercice 2021. Elle en a profité pour remercier son partenariat avec Aéma et donner son avis sur la question successorale.
C’était l’un des taux du marché les plus attendu. L’Afer, Association d'épargnants en assurance, a annoncé ce 13 janvier 2022 le taux de rendement de son fonds euros pour l’année 2021. Sans surprise, ni déception, c’est un taux de 1,70% net de frais de gestion et avant prélèvements sociaux et fiscaux que l’association servira à ses épargnants français en 2021 - soit un rendement identique que l’an passé.
À l’image de son rendement, les frais appliqués par l’Afer en 2021 ont été stables à 0,475%, ce qui n’est pas le cas de la provision pour participation aux bénéfices (PPB). Elle s’élève cette année à 401M d’euros, contre 269M d’euros en 2020, soit une dotation nette de 132M d’euros correspondant à une dotation de 200M d’euros et une reprise, essentiellement contractuelle, de 68M d’euros.
Avec un total de 753.804 adhérents, dont 14.760 fraîchement arrivés, l’Afer enregistre une collecte de près de 2,3Mds d’euros. L’encours sous gestion s’établit à 56Mds d’euros, dont 14Mds d’euros concernent les supports en unités de compte. Aujourd'hui, l'Afer compte près de la moitié de ses adhérents (soit 340.000) équipée d'au moins une unités de compte au sein de leurs contrats d'assurance vie.
Les rachats partiels sont stables à 1,3Md d’euros et font l’objet dans 90% des cas d’un virement en moins d’une semaine. Quant aux rachats totaux, ils concernent près de 7.000 adhérents pour l’équivalent de 177M d’euros de prestations et représentent un taux de rachat annuel de 2,8%.
"Le combat ne fait que commencer"
C’est avec un ton ferme que le président de l’association a évoqué la question successorale soulevée à plusieurs reprises cette année. « Que ce soit à l’Assemblée nationale ou au Sénat, plusieurs élus de la Nation ont tenté de s’en prendre au régime fiscal de l’assurance vie en matière de transmission », a expliqué Gérard Bekerman, président de l’Afer depuis 2007. Il a notamment rappelé la nature juridique du contrat et le fait que le capital garanti en cas de décès ne peut relever de la dévolution successorale. En effet, ce capital est réputé ne jamais appartenir au défunt, le président de l'association soulignant le fait que le défunt a d’ores et déjà payé des prélèvements sociaux sur ce contrat.
Gérard Bekerman a ensuite confirmé son intention de mettre au défi les prochains candidats à l’élection présidentielle afin qu’ils « prennent des engagements sur le respect des principes fondamentaux de la protection des biens et de la sécurité juridique ». « Défendre l’assurance vie, c’est servir l’intérêt général. Attaquer l’assurance vie, c’est servir des intérêts catégoriels ; c’est punir la France, c’est punir une France qui réussit et qui transmet », s’est exclamé ce dernier.
"Vers 1 million d’adhérents"
Lors de la présentation de ses résultats, le président est revenu sur le rachat d’Aviva France – désormais appelé Abeille Assurances – par le groupe Aéma au courant de l'année 2021. « Nous partageons avec Aéma un ADN proche. C’est une affinité associative et mutualiste, un partage d’ADN au service de l’adhérents », a ajouté Gérard Bekerman. Concernants ses adhérents, l’Afer compte bien profiter de cette nouvelle ère pour atteindre le million de clients : « Nous avons un A pour Abeille, un A pour Aéma et un A pour Afer, c’est donc un triple A. Pas mal pour les marchés financiers », conclut le président.
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