Résultats 2013 : La réassurance en France enregistre une baisse des encaissements

jeudi 10 juillet 2014
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Du fait d'un recul de la réassurance non-vie en 2013, les chiffres de la réassurance en France sont en baisse avec 6,2Mds d'euros d'encaissement. La réassurance en France peut s’accrocher à un taux de cession de 6,3% en 2012, il n'en reste pas moins que l'encaissement est en baisse en 2013 selon les chiffres livrés par l'Association des professionnels de la réasurance en France (Apref). Le marché français est ainsi le 4ème marché mondial avec près de 12,4Mds d'euros de primes brutes cédées, soit 7,1% du total des primes mondiales.

Avec un chiffre de 6,2Mds d'euros d'acceptations, la baisse est de 8% sur un an. Celle-ci est surtout explicable par le recul de la réassurance non-vie, chiffres CCR compris. En effet, l'an passé, la réassurance non-vie a atteint 4,2Mds d'euros d'acceptations -(12%), alors que les acceptations vie se maintenaient à 2Mds d'euros (+0,2%). L'Apref explique cett évolution par un effet conjoncturel, certains grands traités étant arrivés à échéance dans l'année, sans qu'ils ne soient renouvelés. Les programme de réassurance regroupés dans les maisons mères de certaines filiales françaises (Generali en 2013) pèse également sur ces chiffres. "Les chiffres de 2012 étaient exceptionnels, il s'agit d'un retour à la normale", tempère toutefois François Vilnet, président de l'Apref.

La réassurance pourrait toutefois bénéficier d'un effet Solva II et climatiques. Selon l'Apref, le montant des indemnisations liés à des sinistres climatiques entre juillet 2013 et juin 2014 atteint 2,5Mds d'euros. Selon l'Apref et la FFSA, les orages de grêle de juin 2014 coûteront autant que l'épisode orageux de juillet 2013, soit 850M d'euros. Surtout, la réassurance française attend, depusi quelques années déjà, que Solva II relance l'intérêt pour la protection du capital et donc un nouvel appétit pour la réassurance.

Enfin, le long combat de l'Apref qui consiste à redonner à la place de Paris son attractivité semble toujours aussi compliqué. Comment le projet de Paris place finanicère peut-il porter la réassurance ? La question reste posée et ne trouve pour le moment aucune réponse. L'Apref s'inquiète "de la diminution des acteurs et des affaires internationales" sur la capitale française, mais le travail est en cours, et il est mené de front avec la FFSA. Bernard Spitz, dans son discours introducitf à la conférence de presse de l'Apref, n'a pas manqué de souligner l'importance d'une place financière forte à Paris. Mais à quel horizon ?

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