En 2023, Seyna continue de progresser. Son chiffre d’affaires passe à 71M d’euros, contre 46,5M d’euros un an plus tôt. Le porteur de risques reste déficitaire mais valide ses fondamentaux.

Depuis 2021, le chiffre d’affaires de Seyna monte crescendo. L’an passé il a atteint 71M d’euros, en hausse de 55% sur un an. Dans le détail, l’activité dommage aux biens est ressortie à 32,7M d’euros, la branche pertes pécuniaires a contribué à hauteur de 17,8M d’euros du chiffre d'affaires, tandis que la branche crédit/caution s’est établie à 10,7M d’euros. Lancée début 2023, la verticale santé représente 11% des primes, soit 7,8M d’euros. Seyna a noué des partenariats avec des acteurs importants comme April, Soluprev ou encore Yonivers, pour des produits en santé individuelle, collective et prévoyance. « Nous sommes fiers du démarrage de cette nouvelle ligne de métier. Notre ambition est de porter sa part à 30% de notre activité à fin 2024 », détaille Stephen Leguillon, directeur général de Seyna.

Mais alors que l’année a été marquée par de nombreux investissements au service notamment de son déploiement européen en Espagne, en Allemagne et en Pologne, Seyna reste déficitaire. L’entreprise a par ailleurs mené une politique de recrutements. Élodie Champagnat a rejoint les équipes en qualité de chief marketing officer, tandis que Nicolas Mirail a été nommé chief revenue officer. Le porteur de risques compte une équipe d’une cinquantaine de personnes.

Une trajectoire long terme de rentabilité

« Nous sommes dans une optique de trajectoire long terme vers la rentabilité. L’année 2023 nous a permis d’asseoir nos fondamentaux et de prouver la viabilité de notre modèle », précise Stephen Leguillon. En 2024, l’entreprise envisage de poursuivre ses investissements dans le développement de ses plateformes, l’accélération de son développement commercial, mais également l’extension de son ancrage européen.

Au 31 décembre 2023, les fonds propres du porteur de risques s’élevaient à 19M d’euros, contre 24,7M d’euros un an auparavant. Son ratio de solvabilité a, quant à lui, reculé de 49 points, à 233%.