Generali publie mardi un bénéfice net ajusté (hors exceptionnels) en baisse de 9% à 1,1 milliard d'euros au premier trimestre. L'assureur confirme les objectifs de son plan stratégique.
Ce résultat est cependant supérieur aux prévisions des analystes. Selon le consensus compilé par Generali, elles tablaient en moyenne sur 979 millions d'euros. Le bénéfice du premier trimestre 2023 comprenait la réalisation d'un gain non récurrent de 193 millions d'euros lié à la vente d'un complexe immobilier à Londres, explique Generali. Sans cet effet, le bénéfice net ajusté augmenterait de 8%.
"Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre avec succès tous les objectifs" du plan stratégique 2022-2024 de Generali, a commenté son directeur financier Cristiano Borean. Generali a confirmé les objectifs de son plan. Ces derniers incluent notemment une hausse du bénéfice par action de 6 à 8% par an. Mais aussi des dividendes cumulés de 5,2 et 5,6 milliards d'euros sur la période 2022-2024.
Après le paiement des dividendes au titre des résultats de 2023 prévu mercredi, l'assureur aura atteint son objectif en la matière, avec des dividendes cumulés de 5,5 milliards d'euro. Le bénéfice opérationnel de l'assureur a augmenté de 5,5% à 1,9 milliard d'euros. La gestion d'actifs (+16,7%) et l'assurance-vie (+4,9%) tirent le bénéfice opérationnel. Le segment dommages s'accroit de 2,4%.
Ratio de solvabilité en baisse, mais au-delà des attentes
L'entrée de primes brutes, l'équivalent du chiffre d'affaires, a augmenté de 21,4% à 26,4 milliards d'euros. Un chiffre là aussi supérieur aux attentes des analystes. La collecte nette en assurance-vie est redevenue positive, atteignant 2,3 milliards d'euros. Le ratio économique de solvabilité de Generali est descendu à 215% fin mars, comparé à 220% un un auparavant. Ce taux est toutefois supérieur aux attentes des analystes qui avaient tablé sur 214%. L'assureur avait annoncé en janvier un rachat d'actions portant sur 500 millions d'euros qui a été approuvé par l'assemblée générale des actionnaires en avril.
Cette somme correspondait au trésor de guerre restant pour de futures acquisitions. Le plan stratégique 2022-2024 prévoit au total trois milliards d'euros pour des emplettes. Le groupe avait racheté en juin 2023 l'assureur espagnol Liberty Seguros pour 2,3 milliards d'euros. Sa plus grosse acquisition depuis dix ans.
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