Si la sinistralité du corps médical a subi une hausse modérée en responsabilité civile en 2011, la MACSF connaît une année 2012 maîtrisée.
La RC médicale est toujours une branche sensible. Pour le Sou Médical, mutuelle membre de la Sgam MACSF, la sinsitralité a légèrement augmenté en 2011, et représente 0,95% de son sociétariat (+0,02 point). Dans le détail, les déclarations de sinistres, au nombre de 3.678 en 2011, se divisent par leur diversité. Les sinistres corporels sont en hausse à 3.543 ( +8,7 %) déclarations tandis que les sinistres matériels sont en baisse, avec 135 déclarations ( -26,2 %). Le nombre de sociétaires est en hausse également de 3,7%.
Le reste de l'activité de la MACSF s'illustre par une hausse globale du nombre de sociétaires de 5,6% en 2012 (chiffres à fin octobre sur un an glissant) avec une population assurée de 839.000 personnes, répartis entre les professionnels de la Santé en cabinet (40%), les salariés en établissement de soins (34%) et étudiants ou internes (19ù) représentent la majeure partie du portefeuille. « Nous avons souhaité mettre la priorité sur la population des étudiants et internes » note à ce propos Marcel Kahn, directeur général, « pour [les] accompagner sur toute la vie des professionnel de santé ».
Autre force selon Marcel Kahn, « un groupe diversifié. La responsabilité civile professionnelle est un produit d'appel, mais ça n'est pas le seul ». L'IARD représente 33% des contrats, la RCP (et protection juridique) 37%, l'épargne retraite 17% et la prévoyance 15%. Les chiffres en prévoyance et en IARD sont également gonflés par l'apport de Libéa, une filiale dédiée aux enfants de professionnels de santé et aux professions libérales. La filiale, lancée en 2009, compte ainsi 8.600 contrats individuels, dont 48% en auto, et revendique 28 000 assurés en collectifs, avec notamment près d'1 avocat sur 2.
Enfin, en ce qui concerne l'assurance-vie, Marcel Kahn a révélé une collecte nette proche des 300M d'euros en fin d'année et une stratégie de collecte brute vidant à limiter les encaissements. « Nous avons une baisse importante de la collecte brute, de 27% » a-t-il expliqué, avec pour idée « d'éviter la dilution de la performance sur le fond euros pour ne pas faire baisser les rendements ». Ce rendement est l'un des points forts de l'assureur mutualiste, qui sert toujours situé dans la fourchette haute des contrats du marché, et qui devrait poursuivre cette stratégie cette année.
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