Les entités du bassin parisien de Groupama vont toutes passer en flex par équipe. Le campus de Nanterre va libérer un quart de la surface immobilière et le siège parisien sera fermé pour travaux pendant deux ans.
Les collaborateurs du siège parisien de Groupama quitteront la rue d’Astorg fin octobre 2021. Pendant deux ans, ils seront accueillis dans le campus de Nanterre de la mutuelle d’assurance et seront les premiers à adopter le « flex office par équipes ». A la différence du flex office classique, tous les collaborateurs d’une même équipe seront regroupés sur le même étage.
Le siège parisien de Groupama doit mener des travaux structurants pour se mettre aux normes en matière de consommation d’énergie. La direction en profite pour adapter les espaces de travail, réduire le nombre de bureaux fermés et créer des open space. Les collaborateurs pourront revenir au siège en fin d’année 2023. « Grâce aux travaux d’agrandissement et dedécloisonnement de notre siège, nous gagnerons entre 30 et 50% de postes de travail supplémentaires », indique Bénédicte Crété-Dambricourt, DRH du groupe Groupama.
Les 11 entités du bassin parisien de Groupama vont adopter le flex office par équipes, une petite révolution pour la mutuelle d'assurance, où chaque collaborateur avait encore son propre bureau. « Au Campus de Nanterre, en tenant compte des espaces collaboratifs, nous avions environ 1,5 poste de travail par collaborateur, ce qui donnait, déjà avant le confinement, un sentiment de bureaux vides. Avec la montée en charge du télétravail depuis le confinement, nous avons prévu 7 postes de travail pour 10 collaborateurs, en plus des salles de réunion, bulles de confidentialité et espaces projet. Cela nous permettra, à terme, de libérer trois immeubles du Campus, soit un quart de nos surfaces de bureaux sur le bassin parisien », commente la directrice des ressources humaines.
Forte demande de télétravail
Les collaborateurs se disent favorables à ce nouveau mode d’organisation. Le confinement et la montée en puissance du télétravail ont permis de lever les réticences. « Nous avons mené un baromètre d’opinion auprès des 31.000 collaborateurs du groupe. 88% des salariés se disent satisfaits du travail à domicile et 86% déclarent travailler dans de bonnes conditions (locaux, équipements, sécurité...). Les collaborateurs qui choisissent de télétravailler bénéficient d’une indemnité d’installation de 200 euros. Pendant cette période de télétravail exceptionnel, ils ont également bénéficié d’une indemnité de 40 euros par mois », explique Bénédicte Crété-Dambricourt.
Comme dans d’autres entreprises, la demande de télétravail est forte. Les collaborateurs demandent de passer de 2 à 3 jours de télétravail par semaine, mais la direction temporise. « Pour l’instant, on reste à deux jours de télétravail par semaine. Nous devons éprouver le modèle avec un maximum de collaborateurs à 2 jours de télétravail par semaine et voir comment le mode d’organisation hybride se met en place », indique Bénédicte Crété-Dambricourt.
Un retour au bureau progressif
Concernant le plan de déconfinement, entre le 9 et le 30 juin, les collaborateurs de Groupama doivent se rendre au bureau un jour par semaine de façon obligatoire et peuvent y aller 2 jours maximum. En juillet, ils devront y aller deux jours de façon obligatoire et trois jours maximum. A partir du mois d’août, ceux qui souhaitent augmenter le nombre de jours de présence pourront le faire, si la jauge du site n’est pas atteinte.
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