RH : Macif versera 1.500 euros de prime de partage de la valeur

mercredi 21 septembre 2022
Image de RH : Macif versera 1.500 euros de prime de partage de la valeur

La Macif annonce le versement d’une prime de partage de la valeur de 1.500 euros à destination de 11.000 collaborateurs.

En ce contexte de hausse de l’inflation, les entreprises du secteur de l’assurance sont attendues pour soulager le pouvoir d’achat de leurs collaborateurs. Parmi l’arsenal de mesures, les entreprises vont jongler entre la prime de partage de la valeur, l’augmentation générale et d’autres mesures accessoires comme le forfait mobilité durable.

La Macif est une des premières entreprises du secteur à se positionner sur la prime de partage de la valeur (PPV). Cette mesure introduite par la loi pouvoir d'achat permet aux entreprises de verser jusqu'à 3.000 euros (6.000 euros si l'entreprise a mis en place un dispositif d'intéressement ou de participation) à leurs collaborateurs. Cette prime est exonérée de cotisations et contributions sociales.

Un versement en deux temps

Les collaborateurs qui travaillent pour la marque Macif vont bénéficier d’une prime de 1.000 euros en octobre 2022 et d’une autre de 500 euros en janvier 2023. Le montant de la prime peut être inférieur pour les salariés à temps partiel ou avec moins d’un an d’ancienneté. Cette mesure concerne les 11.000 salariés de Macif, à l’exception de 12 cadres dirigeants.

Vont en bénéficier les salariés en CDI, CDD et alternants de la SAM Macif, d’Apivia Macif Mutuelle, de Mutavie, et les équipes de la tête de groupe Aéma. Les salariés des autres entités du groupe Aéma ne sont pas concernés. Des négociations sur le pouvoir d’achat démarreront fin septembre chez Abeille Assurances et Aésio mutuelle.

Pour pouvoir bénéficier de cette prime exceptionnelle, il faut être présent dans l’entreprise à la date de versement de celle-ci. Deux organisations syndicales représentatives (CFDT et CFE-CGC) sur quatre ont apporté leur soutien au versement de la prime. Les deux autres (CGT et FO) ont décidé de s’abstenir et de ne pas signer l’accord.

Une augmentation générale à venir

La Macif a décidé d’adopter la prime de partage de la valeur alors que d’autres entreprises du secteur ont préféré avancer le calendrier des négociations annuelles obligatoires (NAO). « Nous avons décidé de prendre une mesure forte et immédiate afin d’agir sur le pouvoir d’achat de nos collaborateurs. A court terme, ces 1.500 euros supplémentaires auront un impact plus important pour l’ensemble des collaborateurs qu’une augmentation générale dont les effets ne sont perceptibles que dans la durée. Par ailleurs, dans le cadre de la NAO qui démarre mi-janvier, nous allons négocier avec les organisations syndicales une augmentation générale à effet du 1er janvier 2023, et pas à effet du 1er mars comme cette année » , explique Nicolas Llorens, directeur des ressources humaines de Macif. Concernant l’ampleur de cette augmentation générale, le DRH se veut prudent : « Il convient d’attendre le mois de janvier pour juger des évolutions de l’inflation ».

Un agenda social bien chargé

Par ailleurs, la Macif a versé un forfait mobilité durable de 150 euros à ses collaborateurs en septembre 2022. Entre fin septembre et la NAO de janvier, le DRH de la Macif souhaite négocier avec les organisations syndicales autour de quatre sujets : questionner les salaires minima de l’entreprise, accompagner les mobilités fonctionnelles, les indemnités selon le bassin d’emploi et les indemnités relatives à la prise de fonction de manager.

Assouplissement du télétravail

La Macif a également rendu le télétravail plus souple. Jusqu'à présent, les fonctions support bénéficient d’un forfait de 8 jours flexibles de télétravail par mois tandis que les fonctions commerciales ou de gestion de sinistres disposent de 2 jours fixes de télétravail par semaine.

Nicolas Llorens souhaite passer à un seul système pour l’ensemble des collaborateurs. Ils bénéficieront d’un forfait de 100 jours de télétravail par an, dont 7 jours flexibles de télétravail par mois, plus un forfait de 16 jours par an. La seule contrainte imposée par l’entreprise est de réunir tous les membres de l'équipe sur site un jour par semaine. La question des indemnités liées au télétravail fera l’objet d’une négociation à part qui démarre cette semaine.

Contenus suggérés