Risk Management : L’Amrae enrichit son panorama SIGR
Le dernier panorama des SIGR (Systèmes d'information de gestion du risque) dressé par l’Amrae s’est enrichi de 6 nouveaux éditeurs. L’association propose désormais une version digitale de son benchmark, permettant d’affiner ses analyses par critères.
Pour sa 14e édition, le dernier panorama des SIGR dressé par l’Amrae, en partenariat avec EY () s’est encore étoffé. Ce benchmark, qui analyse notamment les outils et les besoins des risk managers pour le pilotage des risques de leurs entreprises, a interrogé dans cette dernière édition près de 228 RM (issus de 23 pays) et enrichi son panorama de 6 nouveaux éditeurs de solutions (désormais au nombre 55).
« Cette année, le panorama a été complété d’une plateforme digitale qui permet d’affiner ses analyses en fonction des secteurs d’activités, de taille d’entreprise, ou encore de leurs positions géographiques…), explique Bertrand Rubio, Associate partner enterprise risk chez EY Consulting. Les fiches éditeurs sont également digitalisées pour permettre de les comparer suivant leurs spécialisations », poursuit-il.
Cette 14e édition, qui a notamment été présentée au Rims, a également intégré les caractéristiques des 5 fiches métiers du risk management, référencées par ailleurs par l’association dans son baromètre dédié.
« En fonction des métiers liés au risk management, l’utilisation des SIGR peut permettre de faire face à de nombreux cas d’usage, commente François Beaume, VP Risks and Insurance de Sonepar et vice-président de l’Amrae. C’est également un outil indispensable qui permet de compenser la pénurie de risk managers dans certaines entreprises ».
Plusieurs SIGR
Cette 14e édition met notamment en lumière le fait que la cartographie des risques (93%), la gestion des incidents (89%), la maîtrise des risques (gestion prévention) (85%) et les plans d’action (83%) demeurent les modules fonctionnels les plus attendus par les RM sur un SIGR. « Les modules Assurance et Intelligence Économique ont enregistré la plus forte baisse. La Conformité affiche une nette progression (+13 points) contribuant à un bon niveau de satisfaction perçu par les risk managers sur ce module. Le module Gestion du Risque de Tiers, récemment ajouté à cette étude, fait preuve d’un haut niveau de couverture (80%) », écrit par exemple l’Amrae.
Toujours selon le panorama, les avantages perçus des SIGR concernent en premier lieu de pouvoir consacrer moins de temps à la consolidation des données et plus de temps à l’analyse, de faciliter ensuite le partage d’information, mais aussi la transversalité entre départements.
Avec un coût annuel moyen allant de 60.000 à 150.000 euros, « le prix du SIGR n’est pas le seul élément qui entre en compte dans son choix. Il n’est pas non plus facile de trouver un outil qui puisse tout faire. Certains doivent être isolés des autres systèmes de l’entreprise, d’autres sont très spécialisés, c’est pourquoi il est nécessaire d’utiliser plusieurs SIGR », précise ensuite François Beaume.
« La grande force de ces outils est de permettre plus facilement de partager l’information ce qui fait économiser au RM un temps administratif précieux. C’est également un levier de négociation avec les assureurs car cela fait montre d’une maitrise de se son périmètre de risques », conclut Michel Josset, responsable assurances et immobilier de Forvia et administrateur de l'association.
Selon le panorama, 72% des éditeurs considèrent qu’un SIGR peut être implémenté en moins de 4 mois (du lancement du projet à la mise en service de l’outil), 90% des appels d’offre SIGR étant lancés par des directeurs des risques.
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