Roam : Une future délégation générale hautement stratégique
Selon nos informations, le bureau de Roam examinera lundi prochain une « short list » de cinq prétendant(e)s à la succession de David Bigot à la délégation générale de l’association. L’avenir du poids de la réunion mutualiste auprès des fédérations va peser dans le choix final.
Suite à l’annonce du départ de David Bigot en octobre dernier, la réunion des organismes d'assurances mutuelles est à la manœuvre pour trouver celui ou celle qui lui succédera à la délégation générale de l’association fin janvier 2024.
Selon nos informations, cette question sera abordée lors du prochain bureau de Roam le 4 décembre prochain. Avec l’aide du cabinet de recrutement Progress, sera ainsi présentée aux membres du bureau une "short-list" de cinq prétendant(e)s au poste. Parmi ces cinq profils, on retrouverait notamment le nom de Mikaël Maslé, figure bien connue de la structure mutualiste puisqu’il a déjà occupé la délégation générale de Roam de 2014 à 2021.
Statut et poids politique
Plus que la simple gestion de la réunion mutualiste, le/la futur(e) délégué(e) général(e) pourrait avoir un rôle beaucoup plus politique qu’auparavant. « La volonté de Malakoff Humanis de vouloir intégrer France Assureurs rebat les cartes et pose la question de la place laissée aux mutualistes et de leur représentativité au sein de la fédération », indique une source proche du dossier. Le jeu est perturbé et dans ce contexte Roam ne s’interdit pas de réfléchir à modifier ses statuts pour devenir un vrai syndicat professionnel qui puisse porter la voix de ses membres. Pour cela, le profil du futur délégué général doit avoir une fibre lobbyiste et un réseau qui lui permette d’être en capacité de discuter avec les ministères et l’ACPR ».
Seuls deux candidats devraient être retenus le 4 décembre prochain avant qu’une décision collégiale soit prise ensuite entre l’actuel président Pierre Esparbès (SMABTP), Stéphane Désert (Mutuelle des Poitiers) dont le mandat débutera en 2024 et son futur successeur Vincent Malandain (MAF). « L’idée est d’aller plutôt vite », conclut notre source.
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