Santé : En octobre 2022, le dynamisme des dépenses se poursuit

lundi 5 décembre 2022

Les dépenses de santé de l’Assurance Maladie poursuivent leur dynamisme. Pendant les dix premiers mois de 2020, les remboursements de soins du régime général ont augmenté de 5,6%, tirés par des indemnités journalières en hausse de 16,8%.

La Caisse nationale d’Assurance maladie a publié les chiffres sur les remboursements de soins d’octobre 2022. Ils confirment les tendances observées ces derniers mois, à savoir une évolution des dépenses qui reste élevée mais moindre qu'en 2021. Les soins de ville ont augmenté de 5,5% pendant les dix premiers mois de 2022 et de 5,0% à rythme annuel.

Dans le détail, les soins généralistes ont évolué de 3,1% depuis le début de l’année, les soins spécialistes, de 3,7% et les soins dentaires de 3,6%. Les remboursements d’analyses médicales poursuivent leur décrue après avoir battu des records en début d’année en raison de la pandémie. Ils sont en baisse de 18,6% de janvier à octobre. Les remboursements des transports ont mis du temps à reprendre mais ils affichent une évolution de 8,1% sur les dix premiers mois de 2022.

Les IJ en forte progression

Les indemnités journalières (IJ) restent très élevées, avec une évolution de 16,8% sur les dix premiers mois de l’année et de 14,2% en rythme annuel. La crise sanitaire peut expliquer en partie ce dynamisme, en raison de la vague d’omicron en début d’année. La Cnam signale en revanche, que les versements d’IJ restent également très élevés en dehors de l’effet pandémie. Uniquement sur le mois d'octobre, elles atteignent 1,27Md d'euros soit 13,5% de plus qu'en octobre 2021.

Les médicaments remboursés affichent une progression de 7,8% sur les douze premiers mois de l’année. L’Assurance Maladie indique que les remboursements de tests antigéniques, autotests et masques ont progressé de 22,9% depuis le début de l’année. Cette croissance a été notamment observée pendant le premier trimestre 2022 en raison du variant omicron, mais les volumes de tests sont en net ralentissement à partir du 2ème trimestre 2022.