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Santé : L'IGF et l'Igas dévoilent leurs propositions d'économies pour l'assurance maladie

jeudi 19 juillet 2012
Image de Santé : L'IGF et l'Igas dévoilent leurs propositions d'économies pour l'assurance maladie
Les Inspections générales des Finances (IGF) et des Affaires sociales (Igas) ont présenté jeudi leurs pistes pour limiter la hausse des dépenses d'assurance maladie sur 2013-2017, comprenant notamment « une maîtrise accrue des prescriptions » ou des baisses de prix des médicaments. « Une progression limitée » de l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) « à 2,5% par an supposera de réaliser un effort d'économies de 2,8 Mds par an », estiment l'IGF et l'IGAS. Le gouvernement prévoit une progression de l'Ondam de 2,5% en 2012 mais de 2,7% en 2013, soit des économies chiffrées à 2,2 Mds d'euros en 2013 par l'assurance maladie, qui a présenté mardi ses propres pistes d'économies. L'IGF et l'IGAS prônent notamment « la mise en place de nouveaux outils comme des objectifs (...) de prescription pour chaque médecin », qui permettraient de réaliser près de 1,5 Md d'euros d'économies sur la période 2012-2017 mais aussi « une meilleure articulation des professionnels de santé autour du parcours de soins du patient » entre médecins de ville, hôpital et secteur médico-social. Elles évoquent aussi « des économies importantes » sur les actes de radiologie et biologie et « sur la marge des pharmaciens d'officine » auxquelles on peut ajouter « les baisses de prix sur les produits de santé, sur les médicaments princeps, mais surtout sur les génériques ». Dans un communiqué, les ministres de la Santé et du Budget Marisol Touraine et Jérôme Cahuzac relèvent que le rapport prône « des réformes structurelles de l'offre de soin ». « De telles réformes se conduisent dans la durée et seront amorcées dès le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 », ajoutent-ils. « En revanche, ce rapport évoque, à titre subsidiaire, des pistes de déremboursement ou d'accroissement des franchises médicales que les ministres n'approuvent pas, car elles porteraient atteinte au niveau de protection des assurés sociaux », écrivent-ils encore. Le déficit de l'Assurance maladie s'est élevé à 8,6 Mds d'euros en 2011. Paris, 19 juillet 2012 (AFP)

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