Top 5 : L'assurance connaît la chanson

lundi 23 février 2015
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"Timbuktu" a raflé 7 César lors de la dernière cérémonie. Il fait aussi bien que "On connaît la chanson" et ses 7 compressions. Le film d'Alain Resnais, sorti en 1997, nous a inspirés pour ce top 5 tout en musique.

La première place de notre classement est occupée par une révélation de la Lettre de l'Assurance sur le changement de gouvernance à la tête de la Matmut. Daniel Havis, PDG indéboulonnable de la mutuelle d'assurance rouennaise, lâche du lest dans ses responsabilités. Il perd les lettres D et G de son titre. Elles sont confiées à Nicolas Gomart, qui perd lui aussi une lettre dans son titre, puisqu'il était jusque-là DGD, pour directeur général délégué. Solvabilité II et son principe des quatre yeux imposent en effet qu'à l'avenir les organismes d'assurance désignent au moins deux personnes en charge de la direction effective de l'entreprise. Après tout, avoir un bon copain...

 

S'il y en a bien une qui résiste c'est la clause de désignation. Censurée par le Conseil constitutionnel, elle revient sur le devant de la scène par la cour de cassation et prouve qu'elle existe bel et bien encore au grand dam d'un boulanger des Ménuires qui perd contre AG2R Prévoyance. La chanson qui convient le mieux à notre deuxième de ce top 5 est toute trouvée...



En troisième position de notre classement, Allianz recrute. L'assureur allemand recrute des start-up candidates à l'intégration dans son accélérateur de... start-up. Ces sociétés créées par de jeunes diplômés tout juste sortis d'école pourraient profiter du réseau international d'Allianz pour tester leurs innovations. En somme, donne-moi ta main et prend la mienne.



Fini les promesses non tenues pour le quatrième de notre classement. Il ne s'agit pas de politique, mais bel et bien d'assurance et plus particulièrement d'assurance-vie. Après avoir analysé 2.300 messages à caractère informatif depuis sa création le 21 janvier 2010, soit 460 par an, ou encore environ 2 par jour sur une semaine de travail, l'ACPR a émis quelques recommandations. En substance, le message affiché dans les publicités doit être clair. Le client doit comprendre pourquoi il va signer un contrat.



Enfin, retour 80 ans en arrière avec Gaston Ouvrard pour illustrer le grand bond en avant prôné par le Conseil de l'ordre des médecins. Ce dernier préconise le remboursement des objets connectés dès lors qu'un collège d'experts "aurait effectivement reconnu leurs bénéfices sur la santé individuelle et/ou collective". Qui sait, peut-être que dans quelques années, le diagnostic se fera en branchant une simple montre sur un ordinateur. Dans ce monde de plus en plus proche, les médecins troqueraient leur stéthoscope autour du cou contre un câble USB universel... A qui se plaindra-t-on alors de tous les maux dont on souffre ?


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