Verlingue : Forte hausse de la sinistralité sur les arrêts de travail en 2020

jeudi 18 mars 2021
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Verlingue constate une hausse de 21% de la sinistralité liée aux arrêts de travail en 2020, conjuguée à une baisse de 9,7% en santé.

Verlingue, qui couvre un portefeuille de 800.000 bénéficiaires, constate une hausse de 8,5% sur les prestations en arrêt de travail réglées, associée à une augmentation des provisions à constituer sur les arrêts en cours. La sinistralité atteint 23,5 millions d’euros au titre des arrêts de travail de 2020, soit 21% de plus qu’en 2019. Les clients avec une franchise courte représentent 85% de la sinistralité.

Le courtier a enregistré 33.054 arrêts de travail, en augmentation annuelle de 34%. Verlingue a constaté un pic en mars, suivi d’une légère baisse et puis d'une nouvelle augmentation en fin d’année. Le nombre d'arrêts de courte durée a augmenté de 43%, tandis que celui de plus de 30 jours a connu une hausse annuelle de 22%.

Pour l’année 2021, Verlingue estime que l’impact de la crise sanitaire sur les prestations arrêt de travail sera de l’ordre de 8%. En projetant l’évolution des provisions, le courtier estime que l’impact sur les provisions en indemnités journalières oscillera entre 26 et 29%.

Concernant les dépenses de santé, le courtier du groupe Adelaïde enregistre une baisse des prestations de l’ordre de 9,7%. Le premier confinement a eu un impact significatif sur le recours aux soins, tandis que le deuxième confinement qui a démarré en octobre n’a en revanche pas eu d’impact sur les remboursements. Hors effet confinement, le plafonnement du remboursement de la monture dans le cadre du contrat responsable a eu un impact de 4 points en optique. En dentaire, à l’inverse, le 100% santé a atténué la baisse de la consommation d’environ 3 points. En audioprothèse, la baisse liée au Covid a été atténuée de deux points, suite à l’augmentation de la base de remboursement. Par ailleurs, Verlingue constate que le nombre de consultations de psychologues a été multiplié par 1,2. En hospitalisation, le courtier enregistre une baisse des remboursements de 16%, mais une augmentation du coût moyen des frais de séjour (+5%) et de la chambre particulière (+3%).

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