Selon une étude OpinionWay pour Direct Assurances, les « millenials », à savoir les moins de 35 ans, sont peu au fait des dernières évolutions réglementaires sur la résiliation en assurance emprunteur.
On les dit hyper connectés, digital native, et pourtant les "millenials" sont passés à travers l'avalanche d'informations sur la résiliation annuelle en assurance emprunteur. Selon une étude OpinionWay, 46% des moins de 35% des moins de 35 ans savent qu'ils peuvent changer d'assurance emprunteur. Tous âges confondus, ils sont 60%. A titre de comparaison à savoir qu'ils peuvent changer d'opérateur d'énergie en cours de contrat, 73% pour changer de fournisseur d'accès internet ou encore 72% pour l'assurance automobile. A noter que sur ces sujets de résiliation, les moins de 35 ans sont également nettement mois au fait que leurs aînés.
Si le principe semble commencer à se diffuser chez les Français 6 mois après la décision du conseil constitutionnel de valider la résiliation annuelle, les conditions demeurent obscures pour les emprunteurs. Parmi les 60% à savoir qu'ils ont le droit de changer d'assurance emprunteur, seules 21% des personnes ayant un crédit immobilier connaissent la période exacte pour le faire.
Des économies sous-estimées
46% des Français pointent par ailleurs les contraintes exercées par les banques comme un obstacle au changement d'assureur. Viennent ensuite les incertitudes sur les économies à réaliser (30%). Et en effet, les personnes interrogées les sous-estimeraient nettement. « La majorité des personnes interrogées (62%) pense pouvoir économiser moins de 1000 euros, alors que les économies peuvent être beaucoup plus importantes avec des acteurs alternatifs. Encore plus pessimistes, 27% des Français pensent même que l’économie se limiterait à moins de 100 euros », souligne Catherine Khounlivong, responsable de l’assurance emprunteur chez Direct Assurance.
Selon les profils, l'économie peut pourtant atteindre plusieurs milliers d'euros sur la durée de l'emprunt. Et parmi les profils les plus intéressants pour les assureurs alternatifs, les moins de 35 ans figurent en bonne position.
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