Selon nos informations, l'assurtech Seyna, l'une des pépites du Hub de la FFA, cherche à obtenir son agrément pour exercer comme compagnie d'assurance IARD sur le marché français. La start-up rejoindrait Alan dans le club très fermé des assurtechs agréées par l'ACPR.
L'insurtech Seyna, spécialisée dans la gestion des produits de niche en assurance dommages des particuliers (vélos électriques, drones, absence de vagues pour les surfeurs …) veut visiblement passer à la vitesse supérieure. Selon nos informations, la start-up hébergée depuis mars dernier par le Hub de la FFA, cherche désormais à opérer sur le marché français comme porteur de risques.
Pour finaliser sa demande d'agrément, Seyna, qui a levé plus de 2M d'euros à l'automne dernier auprès d'un fonds d'investissement, a récemment engagé un nouveau tour de table pour obtenir 10M d'euros supplémentaires, cette fois-ci auprès d'institutionnels de la place. « Cette deuxième levée de fonds doit permettre à Seyna de constituer ses fonds propres, ce qui devrait largement suffire a répondre au minimum requis par l'ACPR », indique une source proche du dossier.
Créée par Jean Nicolini, ex-ACPR et FFA, l'assurtech est désormais emmenée depuis mars dernier par Philippe Mangematin (Président), actuaire et ex-Swiss Re, et Guillaume d'Audiffret (DG), passé par La Parisienne Assurances. La start-up renforce ainsi sa structuration et compte notamment parmi ses administrateurs Bertrand Labilloy, le directeur général de CCR. Si Seyna réussit à obtenir son agrément, elle serait, après Alan fin 2016, la deuxième assurtech à devenir compagnie d'assurance depuis près de 30 ans, mais surtout la première à opérer en IARD sur le marché français.
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