Attentat de Nice : Le FGTI dresse un bilan 3 ans après le drame

vendredi 21 juin 2019
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A l'approche du 3e anniversaire des attentats de Nice, le FGTI dresse un bilan sur la prise en charge des victimes.

Le 14 juillet 2016, un camion fonçait sur la foule rassemblée promenade des Anglais à Nice pour assister aux festivités de la fête nationale. Le bilan humain de l'attentat est lourd. 86 personnes ont trouvé la mort. Rapidement, le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI) se mobilise pour prendre en charge les familles des disparus et les blessés. Le soutien passe d'abord par le règlement des frais d'obsèques. Est ensuite venu le processus d'indemnisation.

A ce jour, le Fonds a pu adresser une offre d'indemnisation à 50% des victimes. Cette dernière nécessite « la stabilisation de l'état de santé des victimes. […] La prise en compte des séquelles définitives des victimes, constatées lors d’une expertise médicale indépendante, conditionne l’évaluation finale de leur préjudice et donc l’achèvement de la procédure d’indemnisation », souligne un communiqué du FGTI.

Plus précisément, au 18 juin, 2.256 victimes de l'attentat de Nice ont bénéficié d'une prise en charge indemnitaire. Elle a concerné 465 proches de victimes décédées, 259 blessés et leurs proches et 1.532 victimes traumatisées. Le FGTI a ainsi versé quelque 53M d'euros, « correspondant, pour l'essentiel, aux premières provisions », précise le Fonds.

Depuis le début de l'année 2019, une centaine de nouvelles demandes d'indemnisation ont été enregistrées. « Elles émanent majoritairement de personnes qui se trouvaient en périphérie du lieu de l’attentat et dont la prise en charge dépend notamment des certificats médicaux ».

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