Trois cent quarante-deux personnes sont décédées sur les routes de France en août, soit une baisse de la mortalité routière de 7,6% (moins 28 morts) par rapport au mois d'août 2011, a annoncé vendredi la Sécurité routière dans un communiqué.
Le nombre d'accidents corporels a diminué de 7,3% pendant la même période,4.403 accidents corporels ayant été enregistrés contre 4.748 en août 2011, selon le communiqué. Le nombre des personnes blessées est passé à 5.631 (contre 6.101 en 2011), soit une baisse de 7,7%.
La baisse (1,4%) du nombre des blessés hospitalisés est « moins marquée », ajoute le communiqué.
« Après la légère hausse de juillet (3,6%), la mortalité routière poursuit la série continue de progrès enregistrée de janvier à juin 2012 », relève la Sécurité routière.
Sur les huit premiers mois de l'année, comparés à la même période de l'année 2011, la baisse des personnes tuées est de 8,9%, soit 235 vies sauvées, dit la Sécurité routière.
Sur les douze derniers mois de septembre 2011 à août 2012, le nombre de personnes tuées sur les routes s'élève provisoirement à 3.728.
« Ces résultats encourageants ne doivent pas faire oublier les accidents dramatiques survenus cet été », conclut la Sécurité routière qui demande, « avec la prolongation des beaux jours, à chaque conducteur de veiller, plus que jamais, à la sécurité des usagers, notamment les plus vulnérables, et tout particulièrement celle des piétons et des cyclistes ».
Pour autant, l'objectif fixé par Nicolas Sarkozy après son élection en 2007 de passer d'ici 2012 sous la barre des 3.000 morts par an sur la route (environ 4.000 en 2011) ne devrait pas être atteint, sauf miracle.
Le président François Hollande avait annoncé que la sécurité routière serait une « priorité » de son mandat durant lequel l'accent sera mis sur l'alcool au volant, la prévention et la formation. Mais M. Hollande n'a pas souhaité fixer d'objectif chiffré.
Pour lutter contre la vitesse au volant, les radars sont toujours plus nombreux et sophistiqués. Au premier juillet, 1.345 radars pédagogiques (qui donnent à l'automobiliste sa vitesse sans le verbaliser) étaient en fonction.
Il y avait 2.190 radars fixes, 83 radars discriminant (qui différencient les voitures et les poids lourds), 670 radars feux rouge, 933 radars mobiles, 8 radars de passage à niveau.
En plus, trois radars tronçons destinés à sanctionner les conducteurs qui freinent à l'approche d'un radar classique et ré-accélèrent après l'avoir dépassé, ont été mis en place depuis mai.
Ces radars devraient rapporter 700M d'euros à l'Etat en 2012.
Le gouvernement vient aussi de décréter l'obligation d'avoir un éthylotest dans chaque véhicule au 1er juillet.
Paris, 7 septembre 2012 (AFP)
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