A l’occasion du Forum Européen d’Aviva les représentants des salariés d’Aviva France ont interpellé Amanda Blanc sur le processus de cession de la filiale tricolore. La directrice générale du groupe aurait indiqué qu’il n’y a « aucune cession en cours d’Aviva France ».
Les 6, 7 et 8 octobre se tenait le Forum Européen de l’assureur Aviva qui réunit autour de la direction générale du groupe l’ensemble des représentants des entités du groupe ainsi que les délégués des personnels. L’occasion pour les représentants du personnel d’Aviva France d’interpeller le directrice générale du groupe quant au processus de cession de la filiale tricolore.
Ces derniers ont notamment fait valoir auprès de la dirigeante l’importance de la préservation de l’emploi (Aviva France compte 4.500 salariés), la spécificité de distribution multicanaux de la compagnie dans l’Hexagone (direct, salariés, agents généraux, courtiers) et la complémentarité des activités épargne et assurances dommage pour le multi-équipement des clients.
Statu quo
« A l’issue de cette déclaration, les représentants du personnel lui ont également demandé quels sont les critères qu’Aviva Plc avait retenus pour sélectionner le meilleur candidat à la reprise d’Aviva France », indique l’intersyndicale dans un communiqué. « La réponse d’Amanda Blanc a été brève : "le processus d’élaboration de la stratégie pour les filiales d’Europe continentale n’en est qu’à ses balbutiements. Il n’y a donc aucune cession en cours d’Aviva France".
"Enfin, aucune précision n’a été apportée quant à la date à laquelle la stratégie pour l’Europe continentale serait connue », peut-on lire ensuite.
Les représentants des salariés d’Aviva France ont par ailleurs indiqué à Amanda Blanc que si la maison-mère ne prenait pas soin de tenir compte de l’intérêt social en cas de cession du groupe, ces derniers s’engageraient à mettre en œuvre « l’ensemble des dispositifs mobilisables pour retarder la vente. La représentation du personnel invite donc la direction à s’engager dans la voie d’un dialogue plutôt que dans celle de procédures qui risquent de reporter grandement la mise en œuvre de cette cession du fait d’une décision unilatérale et violente ».
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