Alors que les fans de Star Wars sont encore en deuil après la mort brutale de l’actrice Carrie Fisher, Disney pourrait toucher un pactole de 50 millions de dollars, selon The insurance Insider. Le studio d’animation aurait souscrit une assurance au cas où Fisher n’était pas capable de jouer son rôle de princesse Leia dans les prochains épisodes de la saga.
Le risque serait répartis entre de nombreux assureurs regroupés au sein des Lloyd’s, avec plus de 20 porteurs de risque, selon The insurance insider. Sur ce dossier, le courtier serait Exceptional Risk Advisors, basé aux Etats-Unis. L'apériteur serait Atrium, une filiale d'Enstar.
La mort d'une icône
La princesse Leia a joué un rôle principal dans la première trilogie de Star Wars, à la fin des années 1970. La sœur de Luke Skywalker est ensuite revenue sur les écrans en 2015 avec Le réveil de la force, un blockbuster qui a reporté 2,07 Mds d’euros à Disney. Et bientôt, Carrie Fisher sera une des têtes d'affiche du prochain épisode de Star Wars, qui sortira en salles en 2017. Heureusement toutes les scènes avec Carrie Fisher ont été tournées avant sa mort.
La force des effets spéciaux
Pour autant, la princesse Leia devait avoir un rôle principal dans l’épisode 9, et pour l’instant rien ne dit si Disney va revoir le scénario ou bien faire appel aux effets spéciaux. En effet, Rogue One : A Star Wars Story, un film dérivé de Star Wars sorti en décembre 2016, ressuscite un acteur décédé depuis 20 ans, Peter Cushing, qui interprète le rôle de Grand Moff Tarkin. La technique consiste à recruter un acteur avec une physionomie ressemblante à l’acteur décédé, puis, à l’aide des effets spéciaux, à remplacer le visage par celui de l’acteur décédé. Et ça marche ! Grâce à ce même procédé, les spectateurs ont pu revoir une nouvelle scène jouée par la princesse Leia à l’âge de 21 ans. Un procédé très précieux pour reproduire la saga pendant encore quelques épisodes.