6 milliards d’euros : c’est ce qu’auront coûté les retraits et gonflements d’argile entre 1990 et 2013 en termes d’indemnisation par le régime Cat’ Nat’, selon le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières). Les variations climatiques (sécheresse, humidité) peuvent en effet causer des dégâts irréversibles aux habitations sensibles à ce phénomène, en particulier dans les zones géographiques du bassin parisien, aquitain et rhodanien, ainsi que dans tous les bassins sédimentaires. Le BRGM rappelle que c’est l’année 2003 (année de canicule), qui a coûté le plus cher en termes d’indemnisation du risque.
Nouveau site
Pour estimer l’évolution du fléau, le BRGM a déplacé son site d’étude du Vaucluse (exploité de 2005 à 2014) vers Orléans, où l’aléa est important. De nouvelles cartographies et simulations numériques pourront ainsi être effectuées, grâce à un pluviomètre, un capteur d’ensoleillement, un capteur d’humidité de l’air, dix sondes d’humidité installées à 1,20 mètre de profondeur, et deux extensomètres (pour mesurer les mouvements du sol).
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