La Fédération française de l'assurance (FFA) et le secrétariat d'Etat à l'Aide aux victimes ont signé vendredi 4 novembre une convention formalisant le suivi des événements climatiques majeurs, via des actions souvent déjà mises en place.
Parmi les mesures prévues par les assureurs figurent par exemple la mise à disposition de représentants ou la participation aux cellules de crise organisées par les pouvoirs publics. "On met sur le papier des choses que nous faisons déjà, des pratiques qui se sont imposées dans le cadre de la modernisation du suivi de tels événements", a expliqué à l'AFP Bernard Spitz, président de la FFA.
La fédération a, en outre, confirmé vendredi l'estimation de 1,2 milliard d'euros du coût pour les assureurs des dégâts causés par les inondations et les orages survenus en France fin mai et début juin. Un peu plus de la moitié de cette somme sera in fine prise en charge par la Caisse centrale de réassurance, comme le prévoient les contrats qui la lient à ses clients assureurs. Depuis la création du régime des catastrophes naturelles, en 1982, il s'agit du plus gros sinistre en termes de montant.
La FFA a également réitéré vendredi son appel à une modernisation de ce régime, notamment en faisant évoluer la fixation des franchises, et à une intensification de la prévention, par exemple en établissant un diagnostic des sols sur les zones à risques.
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