Logo du partenaire
En partenariat avec FM
Partager

Courtier : L'activité stagne pour Gras Savoye en 2012

mardi 21 mai 2013
Image de Courtier :  L'activité stagne pour Gras Savoye en 2012

Engagé dans une profonde réorganisation, Gras Savoye a vu son chiffre d'affaires stagner en 2012, dans un marché difficile. Son actionnaire Willis surveille de près ses performances.

Le premier courtier français Gras Savoye a fait part d’une activité en quasi stabilité en 2012. Le chiffre d’affaires a atteint 550,6M d’euros en 2012 contre 555,4M en 2011 soit un léger recul de 0,86%.

Le groupe, engagé dans une démarche de réduction des coûts et des effectifs (291 suppressions d’emplois en France), peine sur le marché des dommages d’entreprises (IARDT) avec une baisse de son chiffre d’affaires à 357,6M d’euros.

En revanche, il indique progresser en assurances collectives de personnes (+4,8%) et poursuit sa politique d’expansion à l’étranger avec l’ouverture de 4 nouveaux bureaux au Nigéria, Ouganda, Irak, Ukraine et dernièrement au Kenya (Janvier 2013).

"Notre business model, fondé sur les grands comptes, le réseau régional et le réseau international, est l’une des forces de Gras Savoye, au service de son modèle pérenne de courtier multispécialiste", affirme François Varagne, le directeur général, dans un communiqué.

Gras Savoye sous pression

Le courtier Willis, présent à hauteur de 31,8% dans le capital de Gras Savoye dans le cadre d’un LBO, a déjà fait savoir qu’il fera une offre de rachat d’ici à 2016, soit un an plus tard que prévu.

Il donne du temps au courtier pour qu’il devienne plus rentable.  Willis indiquait aussi en avril que son prix de rachat proposé aux autres actionnaires (le fonds Astorg Partners 31,8%, les familles Gras et Lucas 31,8%, les managers 4,5%) sera calculé sur les performances du courtier réalisées entre 2014 et 2015.

Willis est intéressé par les implantations de Gras Savoye “dans les marchés à croissance rapide d’Europe de l’Est, d’Afrique, du Moyen Orient et d’Asie", précisait-il dans un communiqué. Mais il attend que le courtier français accélère sa réorganisation passant notamment par la suppression de 14% des effectifs en France.

Contenus suggérés