Des retraités de la société Azur (rapprochée de MMA en 2006) se sont vus résilier leur surcomplémentaire santé le 31 décembre 2017, sans avis préalable. L'harmonisation des contrats au sein du groupe Covéa provoque des effets indésirables qui font fortement réagir ses anciens salariés.
Les anciens salariés d'Azur ayant souscrit la surcomplémentaire santé collective Quatrem ont eu une désagréable surprise en janvier 2018. Leur contrat a été résilié le 31 décembre 2017 et leurs cotisations n'ont plus été prélevées. Aucune explication préalable n'a été fournie, ni par l'ancien employeur (Covéa), ni par l'assureur (Malakoff Médéric), ni par le délégataire de gestion (GFP).
Interpellé par plusieurs anciens salariés, le groupe Covéa explique dans un e-mail qu'il a en effet demandé la résiliation des contrats ex-Azur dans le cadre de l'harmonisation de tous les contrats en cours au sein du groupe Covéa. Suite à un problème dans les fichiers, les non actifs AMF et les retraités de l'enseigne MMA ont été regroupés sous les mêmes numéros de contrat. D'où l'absence de communication auprès des anciens de MMA. Il est difficile d'estimer le nombre d'adhérents concernés, mais la surcomplémentaire Quatrem avait été commercialisée auprès des cadres, des employés et des membres de direction.
Suite à l’insistance de plusieurs retraités, Covéa a demandé la remise en vigueur du contrat avec effet rétroactif au 1er janvier 2018. Les adhérents ont donc été prélevés en juin des cotisations des six derniers mois. "J'espère que les remboursements se feront également avec effet rétroactif, car nous n'avons reçu aucune notification", peste un adhérent.
Contrat maintenu jusqu'à fin 2018
Mais le groupe Covéa s'engage uniquement à maintenir ce contrat de surcomplémentaire santé jusqu'à fin 2018. Les anciens salariés attendent que le groupe Covéa propose une solution pour la suite. Les retraités, âgés de 70 à 75 ans, craignent qu'aucune mutuelle n'accepte de les assurer.
La création du statut unique du groupe Covéa a eu d'autres effets collatéraux auprès d'anciens salariés. 84 retraités de Maaf se sont également vus résilier leur contrat dépendance fin décembre 2017 et ont décidé d'attaquer le groupe Covéa aux Prud'hommes, selon une information publiée par l'Argus de l'Assurance.
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