La Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) reprend ses activités, trois semaines après avoir été victime d’une cyberattaque.
Le 5 février, la MNH détecte une cyberattaque dans son système d’information. La mutuelle communique rapidement et affirme avoir été victime d’un rançongiciel. Cette attaque s’est produite quelques jours avant celle de l’hôpital de Dax le 9 février et une semaine avant celle de l’hôpital de Villefranche le 15 février.
Afin de limiter l’ampleur des dégâts, la mutuelle a déconnecté l’ensemble de son réseau informatique et toutes les applications de la mutuelle. Le site internet, les souscriptions ainsi que les remboursements ont été à l’arrêt pendant trois semaines. Cette stratégie aurait permis de stopper la propagation du virus.
Selon un communiqué, la MNH « n’a pas constaté de fuite de données des adhérents, salariés ni partenaires ». Après avoir éradiqué le virus et analysé en profondeur son système d’information, la MNH a pu redémarrer ses serveurs le 26 février. Le site internet est à nouveau opérationnel. L’espace adhérent ainsi que le parcours de souscription devraient l’être dans les prochains jours. Selon la mutuelle, 98% des prestations sont actuellement versées dans les délais habituels et les collaborateurs sont mobilisés pour rattraper le retard sur les demandes de remboursement reçues pendant les trois dernières semaines.
« La pleine mobilisation des équipes depuis trois semaines, a permis une analyse précise, la sécurisation puis la restauration du système d’information de nos mutuelles, la MNH et MNH Prévoyance ainsi que des entreprises du groupe MNH-nehs touchées par cette cyberattaque. Dès le premier jour, nous avons fait le choix d’être transparents, conformément à nos valeurs mutualistes et d’informer nos adhérents sur les raisons de l’indisponibilité de nos systèmes. Les premiers retours de nos adhérents témoignent de leur compréhension et je les en remercie », affirme Médéric Monestier, directeur général de la MNH et du groupe MNH-nehs
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